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La CNSS et l’ANAPEC font la promotion des programmes actifs de l’emploi

Les deux institutions ont conclu une convention cadre pour simplifier les procédures aux bénéficiaires de ces programmes. Deux comités ont été créés pour le pilotage de cette convention.

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La CNSS et l’ANAPEC ont signé, mardi 13 juin, au cours d’un ftour-débat, en présence du ministre du travail et de l’insertion professionnelle, une convention cadre de partenariat, scellant leur collaboration autour des programmes actifs de l’emploi et des mesures incitatives qui leur sont attachées. Conclue pour une durée indéterminée, cette convention est pilotée par un comité présidé par les directeurs généraux des deux organismes qui se réunit au moins deux fois par an, et par un comité technique composé des représentants des deux établissements et se réunissant au moins une fois par mois.

Les programmes cogérés par l’ANAPEC et la CNSS concernent en particulier quatre dispositifs. Primo, le programme Tahfiz : destiné aux entreprises et associations nouvellement créées (entre le 1er janvier 2015 et le 31 décembre 2019), il prévoit l’octroi, dans la limite de 5 salariés, d’avantages substantiels, à condition que l’entreprise ou l’association satisfasse à certaines conditions. Deuzio, le contrat d’insertion amélioré, qui est une version amendée de l’ancien contrat “Idmaj”. Tertio, le contrat d’intégration professionnelle, qui repose sur le contrat d’insertion et qui octroie une prime de 25 000 DH pour la formation de 6 à 9 mois de diplômés universitaires généralistes, puis leur recrutement à l’issue du stage. Quarto, l’indemnité pour perte d’emploi. Celle-ci, semble-t-il, connaît quelques problèmes dans son application, liés notamment à la difficulté d’apporter la preuve que le prétendant à l’indemnité a perdu son emploi de façon involontaire.

Les entreprises et les professionnels doivent s’approprier les programmes

Bref, cette collaboration était d’autant plus nécessaire que les deux organismes sont, à un titre ou un autre, impliqués dans la promotion et la réussite de ces programmes. Mais ce sont surtout les entreprises et les professionnels qui doivent s’approprier ces mesures d’incitations à l’emploi; et grâce à cette convention et à la mise en commun des moyens des deux institutions que sont la CNSS et l’ANAPAC, il leur sera désormais difficile d’exciper de la méconnaissance du dispositif, pour traîner les pieds.

Bien entendu, les créations d’emplois, cela dépend au premier chef de la bonne santé de l’économie. Mais tout le monde sait, et depuis longtemps déjà, que la corrélation entre croissance économique et emploi demeure encore faible au Maroc, et plus généralement dans les économies peu matures. Dans pareil contexte, les mesures institutionnelles sont toujours les bienvenues, elles sont même, bien souvent, incontournables.