Carrière
Le leadership face aux nouveaux défis qui s’imposent à l’entreprise
L’audace, l’écoute, la capacité à communiquer, l’emphatie, la disponibilité et le sens du partage sont des qualités reconnues d’un bon leader. Le leadership n’est pas l’apanage du top management, tous les collaborateurs doivent l’avoir.

De tout temps, on entend que le leadership est nécessaire pour pouvoir mobiliser les gens autour d’un projet commun, entraîner les équipes à avoir une vision et atteindre les objectifs souhaités, que ce soit dans la société ou au sein des entreprises. Toutefois, face aux constantes mutations que connaissent les entreprises, notamment la transformation numérique, l’arrivée des générations Y et Z, la donne sociétale et environnementale, l’internationalisation et bien d’autres aspects, le leadership des managers se doit d’être repensé. La raison est que la capacité à mobiliser ne s’exerce plus comme avant. Le leader n’est plus cette personne qui est au four et au moulin, donne des ordres et décide de tout. Aujourd’hui, tout le monde dans l’entreprise doit l’être, du top management aux collaborateurs qui sont au bas de l’échelle. C’est pour dire que chacun, à son niveau, peut devenir leader ou avoir un comportement de leader. C’est-à-dire être capable de mobiliser et de conduire un groupe (ou une seule personne) pour la réalisation d’un objectif. Pour ce faire, il faut un certain nombre de qualités que sont l’écoute, l’emphatie, la disponibilité, l’altruisme (dans l’entreprise on peut parler du partage du savoir-faire), la capacité à communiquer et le respect de ses interlocuteurs, qu’il s’agisse d’un collaborateur ou d’un supérieur hiérarchique. Le leadership fait appel également à l’audace. Dans un monde en pleine transformation, il faut savoir saisir les opportunités dès qu’elles se présentent.
Faire part d’audace pour développer son leadership
Les leaders doivent savoir les identifier et agir pour en tirer parti. Ils doivent prendre des risques, admettre leurs erreurs et être des modèles pour les collaborateurs. Ce n’est donc pas pour rien si certaines entreprises ont inscrit dans leur culture la prise de risque et le droit à l’erreur.
Toutes ces aptitudes ne sont pas toujours innées. Elles s’acquièrent au fil du temps face aux épreuves qui ne manquent pas de jalonner une carrière. Toutefois, beaucoup d’entreprises prennent l’initiative, dans le cadre de la gestion des carrières de monter des programmes de leadership pour leurs cadres dirigeants et hauts potentiels (voir le cas d’International Paper en page IV). Dans ces programmes, on leur apprend non seulement à gérer les différents projets, mais aussi à être acteurs dans les décisions. C’est le même principe qui vaut pour tout ceux qui veulent être leader.
