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Emmanuel Macron… ouuups !!

Saif al-Islam Kadhafi serait en possession de preuves confirmant que le président français avait reçu des fonds libyens pour financer sa campagne électorale en 2017. L’émission phare d’Al Jazeera, «Ma Khafiya A3dam» (ce qui n’apparaît pas est plus imposant), diffusée ce vendredi 17 mars, a jeté un énorme pavé dans la marre.

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Le principal protagoniste dans ce sujet est l’homme d’influence de Vladimir Poutine en Afrique, Maksim Shugalei. Ce dernier est considéré comme un acteur clé du réseau d’influence russe, complexe et bien dissimulé. En mai 2019, il est arrêté à Tripoli lui et son interprète Samir Hassan Ali Sueyfan.

En fait, Shugalei officiait en Libye en tant que directeur de campagne pour Saïf al-Islam Kadhafi, qui entendait se présenter à l’élection présidentielle. C’est ainsi que le Russe va se retrouver avec une communication à transmettre de Saïf al-Islam Kadhafi à l’adresse de Moscou. Le fils de Mouammar Kadhafi affirme «détenir des preuves confondant des dirigeants et hommes politiques connus, en France, en Ukraine et aux États-Unis». Il invite à ce propos Moscou à «réfléchir ensemble quant aux moyens d’exploiter ces informations».

En mai 2019, Shugalei est arrêté à Tripoli lui et son interprète pour espionnage. Et ce fut parti pour 20 mois de détention, malgré l’insistance du gouvernement russe prétendant que ces personnes étaient des chercheurs universitaires affiliés à un groupe de réflexion.

Pour le gouvernement libyen, les deux citoyens russes étaient des agents de renseignements se livrant à des recherches sur le terrain en coordination avec la société militaire privée Wagner. Mais Shugalei prétend être sociologue et agit en tant que président de la Fondation pour la défense des valeurs nationales (FDNV). Pour les Américains, le type travaille directement sous la supervision d’Yevgeny Prigozhin, le chef du groupe Wagner. Selon le trésor américain, la FDNV est l’organe de relations publiques du groupe Wagner.

Le président français en fonction, Emmanuel Macron, aurait reçu en 2017 des sommes d’argent considérables pour sa campagne présidentielle de la part du fils du défunt président libyen Mouammar Kadhafi, par le biais d’une médiation menée par Nicolas Sarkozy et des parties algériennes, rapporte l’agent russe.

«De l’argent sale d’une dictature, transitant par des réseaux occultes algériens pour financer la plus grande gueule du monde occidental, commente un journaliste. Heureusement que les députés européens hyperconsciencieux et très à cheval sur les principes et la déontologie sont spécialisés exclusivement dans «les erreurs du Maroc», sinon il en aurait vu des vertes et des pas mûres, Monsieur Macron.