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Pouvoirs

PAM : le vrai travail commence…

Ilyas El Omari a été élu à la tête du PAM. C’est désormais un fait. Et après ? Sur le plan organisationnel, les 600 membres du conseil national, présidé par l’ancien maire de Marrakech, Fatima Zahra Mansouri, doivent se réunir ce week-end pour élire les membres du bureau politique et un secrétaire général-adjoint.

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Quant au nouveau secrétaire général, il devrait désigner les 26 membres (sur une cinquantaine) du bureau fédéral, la nouvelle entité mise en place par le parti. Les autres organisations vont être mises en place successivement.

Le premier défi du nouveau secrétaire général est de mettre en place une direction dans laquelle toutes les tendances puissent trouver leur place, les jeunes, les femmes, les fondateurs, les notables et les militants de gauche. Le deuxième et plus grand défi est de «bâtir un parti populaire organisé qui représente toutes les couches de la société, mais qui donne une importance particulière à la classe moyenne», pour reprendre les termes d’un jeune cadre du parti.

Sur le plan politique, après avoir décliné clairement son identité et sa ligne idéologique, le parti est attendu sur plusieurs fronts. A peine élu, le nouveau patron du parti a déjà annoncé la couleur : «Nous allons combattre les islamistes, et nous allons les affronter pour défendre l’islam et les musulmans», a-t-il asséné. La réaction du PJD, premier concerné, ne s’est pas faite attendre. Non seulement sa direction a refusé de féliciter le nouveau patron du parti, fait inédit dans les annales de la politique marocaine, mais ses dirigeants se sont déjà rangés dans une guerre de mots. Ainsi, le secrétaire général-adjoint du parti islamiste et le chef de son groupe parlementaire à la première Chambre n’ont pas ménagé le PAM et son nouveau secrétaire général en ressortant leurs habituelles rengaines, traitant le PAM de «parti de Benali» en lui prêtant des velléités de domination.