Modèle de développement : les partis apportent leur écot

Pour le moment, seulement le RNI, l’USFP, l’Istiqlal et le PPS ont rendu publiques leurs visions.

Le PPS a dévoilé, lundi 25 mars, les grandes lignes de sa vision du nouveau modèle de développement, emboîtant le pas, notamment, au RNI qui a rendu publique sa vision, il y a plus d’une année, l’Istiqlal en novembre 2018 et l’USFP en avril.
Le modèle repose sur cinq piliers : l’homme au cœur du développement, une croissance rapide et soutenue, une meilleure gouvernance, les valeurs, la culture et la société et enfin la démocratie. Le PPS propose ainsi, entre autres, l’investissement dans l’économie du savoir, la lutte contre les disparités, et sur le plan économique, l’abolition notamment du système de rente et la révision des systèmes de subventions, une véritable politique d’industrialisation, des réformes administratives et de l’organisation territoriale.

Le document de 25 pages présente des principes généraux. On notera par ailleurs que, pour le moment, le RNI qui s’est particulièrement intéressé aux domaines de l’enseignement, de la santé et de l’emploi, a présenté des mesures et des actions concrètes. Certaines de ses propositions ont d’ailleurs été immédiatement adoptées par le gouvernement, d’autres ont été mises en pratique par le secteur privé.

Quant à l’Istiqlal, il a présenté une vision en six «ruptures» ayant trait à la gestion de l’administration, l’utilisation des ressources naturelles et la politique économique. Brièvement, le parti propose de passer d’une société «basée sur l’intermédiation, les avantages et les formes de privilèges» à une société garantissant l’équité. Il suggère plus d’interaction entre différents secteurs économiques, une meilleure exploitation des infrastructures et la rupture avec le gaspillage. Des propositions qu’on retrouve également, en gros, dans la vision de l’USFP.