Edito
Un Maroc fier de son trône
Le Royaume est en train de mener une révolution en douceur, déployant progressivement son nouveau modèle de développement. Un modèle plus inclusif, durable à même d’assurer aux citoyens des conditions de vie dignes.
Comme chaque 30 juillet, le Maroc célèbre l’intronisation du Roi Mohammed VI. Cette année, c’est le 24e anniversaire, la 24e fête du Trône. L’occasion de jeter un coup d’œil dans le rétroviseur pour prendre la mesure de tout le chemin parcouru par notre pays en ce quart de siècle. Et il y a bien de quoi être fier, à moins d’avoir les œillères focalisées sur ce qui ne marche pas droit…
Il suffit de choisir n’importe quel indicateur datant du début des années 2000 pour constater les progrès réalisés par le Royaume. Le PIB à titre d’exemple a été quadruplé sur cette période, bien que le taux de croissance annuel moyen reste en deçà du potentiel. Les exportations du Royaume ne dépassaient même pas les 100 milliards de dirhams au début du millénaire, un niveau réalisé actuellement rien que par le seul secteur automobile.
Certains diront que l’on aurait pu faire mieux, d’autres rétorqueront que cela aurait pu être pire. Mais il est indéniable que le Maroc a progressé dans tous les domaines, reflétant désormais l’image d’un pays stable qui se modernise à grande vitesse et qui est en passe de s’imposer comme puissance régionale.
Ces dernières années, le Royaume est en train de mener une révolution en douceur de manière à déployer progressivement son nouveau modèle de développement. Un modèle plus inclusif, durable à même d’assurer aux citoyens des conditions de vie dignes. Un modèle que l’on doit à une vision royale fédératrice qui assure la continuité de l’action politique au-delà de toute alternance partisane.
C’est bien grâce aux orientations royales et au suivi personnel du Souverain que de grands chantiers ont été réalisés, que des réformes cruciales ont été menées ou enclenchées. C’est aussi ce pouvoir exécutif de l’institution monarchique, doublé de son autorité religieuse, qui ont prémuni le pays de la vague de l’islamisme politique que certains ont cherché à implémenter. Mieux encore, les orientations et les actions royales ont permis de compenser le laxisme et l’incompétence de certains gouvernants aussi barbus que barbants. Fort heureusement, ils ont été emportés par les urnes…
Aujourd’hui que l’on retrouve aux commandes un gouvernement plus entreprenant et plus harmonieux, l’on peut constater de visu les jalons de ce nouveau Maroc qui émerge, sous la conduite d’un grand Roi. Les orientations du Souverain sont plus perceptibles sur le terrain, deviennent une réalité pour les Marocains. Dans les domaines économique, politique ou sociétal, un changement de cap est déjà perceptible, avec une montée en puissance dans divers secteurs (voir dossier p. 12).
La vision d’un nouveau Maroc plus développé, plus libre, plus prospère n’est plus un mirage, mais plutôt un objectif à la portée.
Avec leur Roi, les Marocains sont capables de réussir ce nouveau virage de développement à même de propulser le pays à un autre niveau dans le concert des nations. La fête du Trône restera toujours une occasion pour faire le point sur les réalisations, mais aussi pour se fixer de nouvelles échéances.