Les industriels de la farine de poisson soignent leur image
Les industriels de la farine de poisson sont de plus en plus soucieux de leur image. Ils veulent désormais rompre avec l’étiquette qui leur colle, celle de simples broyeurs de poisson. Première décision prise par le secteur, la certification de l’ensemble des unités de production.
Le 22 de ce mois, ils mettront en exécution la convention signée avec l’agence de la petite et moyenne entreprise pour la certification ISO. Les unités de Laâyoune sont les premières sur la liste. Celles de Tan Tan leur emboîteront le pas par la suite.
Ceci concernant le volet national. A l’international, le secteur exige désormais une reconnaissance à la taille du Maroc qui figure parmi les producteurs majeurs. D’ailleurs, c’est pour défendre ce point qu’une délégation présidée par Hassan Sentissi, président de l’ANAFAP, Association nationale des industries de la farine et huile de poisson, s’envolera cette semaine à destination de la Chine. Objectif, prendre part à Shanghaï aux travaux de l’Organisation mondiale de la farine et huile de poisson.
La délégation compte y défendre deux points essentiels. Le premier concerne l’obtention d’un siège permanent au sein de l’organisation. Si l’opération est réussie, le Maroc devra y siéger en tant que représentant de l’Afrique et du Moyen-Orient.
Le deuxième objectif de la délégation est de convaincre les responsables de l’organisation de tenir la prochaine édition, celle de novembre 2006, à Marrakech. Le président de l’organisation, en visite au mois de juillet dernier au Maroc, avait exprimé sa satisfaction face à la qualité des outils de production installés.