Le CIH prêt à faire un geste
les collectivités locales lui doivent 900 MDH
Le CIH n’est pas au bout de ses peines. En remboursant leur dette avec l’aide de l’Etat, les Erac, qui avaient déboursé 800 MDH, ont contribué à soulager les comptes de la banque mais cette dernière n’a toujours pas trouvé de solution pour deux autres gros paquets de créances. Le premier, celui de l’affaire du COS-ONE (comité des œuvres sociales), représente 670 MDH. Selon des sources au COS, un début de solution semble se profiler à l’horizon puisque, après des mois de tractations, l’ONE a accepté de se joindre au montage financier, ce qu’il refusait auparavant. Selon les mêmes sources, un accord de principe a été trouvé pour qu’une partie du patrimoine du COS soit cédée à l’ONE, notamment les villages de vacances. «C’était la condition sine qua non pour que l’ONE accepte de mettre la main à la pâte». Tant mieux !
Par contre, les choses ne semblent guère avancées pour l’ardoise laissée, cette fois-ci, par les collectivités locales et qui s’élève, selon des sources au ministère des Finances, à près de 900 MDH avec, en tête de liste, un ensemble résidentiel à Fès et un autre aux Roches-Noires, à Casablanca. En effet, des sources proches du dossier ont révélé à La Vie éco que les négociations viennent à peine de commencer, assurant toutefois que le principe du remboursement est acquis, y compris du côté des pouvoirs publics. Cela dit, comme pour les Erac, le CIH devra faire preuve lui aussi de bonne volonté en acceptant d’abandonner une partie des créances. Des sources internes à la banque confirment en effet le principe du remboursement d’un montant forfaitaire. «Nous ne demandons pas qu’on nous rembourse au centime près mais au moins une partie et qu’on n’en parle plus», conclut un haut cadre de la banque .
Comme pour les Erac, le CIH devra accepter d’abandonner une partie des créances.