Jours fériés : il ne faut pas mélanger
En réaction à votre éditorial du 21 novembre dernier sur les jours fériés au Maroc, je pense que vous avez tout mélangé. Le titre de l’article parle de ponts alors que le contenu parle simplement de jours fériés nationaux. A ma connaissance, d’une part, un jour pont est un jour exceptionnellement et rarement férié et, d’autre part, cette année, on n’a jamais eu de ponts au Maroc même pour les principales fêtes religieuses.
(…) Le jour férié est très symbolique d’un événement que les gens ont le devoir de revivre et d’analyser. Mais si les gens «s’en foutent» c’est normal qu’il devienne un jour normal d’inactivité.
Pour la comparaison des jours fériés entre les pays, je pense qu’elle n’a aucune signification. Pour le cas de la France, les ponts sont systématiques et sans préavis.
Pour ce qui est du jour, il est aléatoire dans la semaine et l’année et par conséquent il y a des compensations. En d’autres termes, il y a des fêtes qui tombent les week-ends et pendant les périodes estivales où la majeure partie des salariés est en congé…
Réponse de la rédaction :
Nous n’avons pas «tout mélangé» comme vous dites. Le titre de l’article parle effectivement de ponts, mais l’éditorial ne parle pas moins de ces «ponts» que peuvent constituer des jours fériés rapprochés. Cela dit, nous n’avons jamais dit que tous les jours fériés devaient être supprimés mais que les événements nationaux ne devaient pas donner lieu «systématiquement» à l’instauration d’un jour férié. Une relecture de cet édito vous éclairera sans aucun doute…