BCP : Omary à la recherche de l’oiseau rare.
Si les récentes nominations de hauts responsables ont fait bien des heureux, il n’en est pas de même pour tous. Le patron de la BCP, Noureddine Omary, pour sa part, doit être légèrement embarrassé.
Si les récentes nominations de hauts responsables ont fait bien des heureux, il n’en est pas de même pour tous. Le patron de la BCP, Noureddine Omary, pour sa part, doit être légèrement embarrassé. Et pour cause, on l’a privé de son bras droit, tout simplement. Mohamed Benchaâboune, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a été en effet nommé directeur général de l’ANRT. Du coup, la BCP se retrouve avec un grand vide au niveau du top management. M. Benchaâboune était non seulement directeur général-adjoint mais surtout, l’homme de confiance du président, qui avait fait de lui un homme multicasquette en lui confiant la supervision d’un ensemble de directions et de départements. Il gérait ainsi le contrôle de gestion, le système d’information, le marketing et la communication, la production bancaire, la comptabilité et finance sans oublier la charge de toutes les représentations de la Banque populaire à l’étranger. Bref, en l’espace de quatre ans, il était devenu un homme-clé dans le système, après avoir débuté à la banque, en septembre 1999, comme directeur central des systèmes d’information. Une ascension qu’il doit également à la confiance de Noureddine Omary qui comptait d’ailleurs sur lui pour mener à bon port un certain nombre de projets stratégiques. Fait du prince oblige, ce dernier doit maintenant dénicher l’autre oiseau rare. Avis aux intéressés !