Premiers pas prometteurs pour l’offshoring informatique

Sqli Maroc et Lnet Maroc, deux filiales du groupe français Sqli, empruntent le sentier de la croissance

La filière marocaine de l’offshoring informatique confirme son potentiel prometteur. Ceci est confirmé par la percée des différentes structures (centres de recherches et développement ou unités opérationnelles) créées par des entreprises européennes au Maroc. Preuve palpable de cette montée en puissance : la trajectoire ascendante suivie par les deux filiales marocaines du groupe français Sqli, acteur hexagonal de référence dans l’architecture e-business.

A fin juin 2005, Sqli Maroc, centre offshore créé en 2004 à Rabat, a réalisé un résultat net semestriel de 135 000 DH contre une perte de 200 000 DH un an auparavant. Cette évolution est ralentie par l’effort de recrutement et de formation intensif dans l’optique de doubler ses effectifs à fin 2005 pour atteindre 70 collaborateurs (dont une bonne partie de concepteurs/développeurs en technologies de l’information) soit environ 10 % des effectifs du groupe. Cette décision s’inscrit dans le plan d’amélioration de la productivité de la maison mère qui compte sur une contribution significative de ses unités marocaines.

Quant à Lnet Maroc, la filiale la plus ancienne, créée en 1995 et entrée dans le giron de Sqli suite au rachat en mars 2005 du groupe Lnet Multimedia, elle affiche une progression encore plus remarquable, au titre du premier semestre 2005, avec un chiffre d’affaires de 2,3 MDH et un bénéfice net de plus de 310 000 DH. Ce spécialiste dans le développement d’applications Internet, Intranet et Extranet à forte valeur ajoutée, compte déjà parmi ses références, des entreprises en renom tels Meditelecom, OCP, CDG, Managem et autres.

A l’instar de Sqli et de Lnet, d’autres sociétés d’origine française, en l’occurrence Unilog, GFI et Percall développement, sont en train de consolider leur activité. Rappelons que dans le cadre du plan Emergence, l’APEBI, l’association des professionnels du secteur, ambitionne de faire du Maroc une véritable terre d’accueil de l’offshoring qui devrait réaliser un chiffre d’affaires de 20 milliards de DH en 2012