Med Paper recouvre sa rentabilité opérationnelle

En dépit d’un recul de l’activité, le résultat d’exploitation passe au vert. Le résultat net est en amélioration de 23.4% mais reste toujours déficitaire de 23.6 MDH.

Med Paper (anciennement Papelera de Tétouan) continue de faire les frais d’une situation financière difficile en 2011. Cependant, dans la lignée de l’exercice 2010, la société a sensiblement réduit ses déficits avec un résultat opérationnel qui sort même du rouge. Ceci alors qu’à l’inverse des derniers exercices, l’activité a évolué défavorablement.

En effet, le chiffre d’affaires recule de 6% pour s’établir à 318 MDH. L’on regrettera que l’entreprise n’ait fourni aucun élément explicatif de cette baisse en accompagnement de ses états financiers.  N’empêche que, comme cité précédemment, le résultat d’exploitation réussit une progression remarquable puisqu’il passe d’un déficit de 6,8 MDH en 2010 à un bénéfice de 4,8 MDH en 2011. En examinant les comptes, il ressort que cette hausse est la résultante d’une variation de stock devenue positive en 2011, signe de l’augmentation du stock de l’entreprise qui a boosté les produits d’exploitation de 9,4%. En face, les charges d’exploitation progressent de manière plus contenue (7%) sachant que les dotations d’exploitation enregistrent même une légère baisse dans le sillage de la régression notable de 32% intervenue en 2010. Ainsi après les efforts déployés sur les dernières années, Med Paper a enfin pu recouvrer sa rentabilité opérationnelle qui s’établit à 1,5% en 2011. Ce faisant, le résultat net poursuit son retour progressif au vert. Le déficit net est ramené de 30,8 MDH en 2010 à 23,6 MDH, sachant qu’en 2010 encore l’entreprise avait réduit de moitié son déficit net.

Mieux encore, le redressement du résultat net est à lier essentiellement à l’amélioration des activités récurrentes et non, comme en 2010, aux résultats non courant et financier. Il est à préciser par ailleurs que le report à nouveau déficitaire accumulé (327,1 MDH à fin 2011) ne cesse de rogner les fonds propres.