Maroc Telecom minimise les dégà¢ts grà¢ce à ses filiales

Le dynamisme des filiales africaines atténue le ralentissement du chiffre d’affaires consolidé qui baisse au final de 2.5%, à 30.8 milliards de DH. Le résultat net part du groupe recule de 14.8%.
Alors que Maroc Telecom avait agréablement surpris la communauté financière en 2010, grâce à des réalisations supérieures aux attentes, l’opérateur signe un exercice 2011 moins reluisant. Son chiffre d’affaires consolidé a en effet enregistré une baisse de 2,5% pour s’établir à 30,8 milliards de DH. L’activité a été enfoncée par le recul des ventes au Maroc de 4,4%, et ce, en raison des fortes baisses des prix du mobile. Dans ce contexte, les filiales africaines sont intervenues pour contrebalancer la baisse grâce à une croissance de leurs ventes de près de 9%. Mais, globalement, la base clients du groupe a enregistré une bonne dynamique avec une croissance de 12,2%, à près de 29 millions d’abonnés, grâce, là encore, à l’international dont le parc a crû à lui seul de 39,2%.
Le résultat d’exploitation consolidé s’est pour sa part établi à 12,4 milliards de DH, en retrait de 13,6% par rapport à 2010. Le management de Maroc Telecom rattache cette régression à la hausse des charges d’amortissement liées à la poursuite d’un important programme d’investissement au Maroc et à l’international. In fine, le résultat net part du groupe ressort à 8,1 milliards de DH, en retrait de 14,2%, ce qui érode la marge nette de 3,6 points, à 26,3%.Malgré ces réalisations, le management a décidé la distribution de l’intégralité de son bénéfice distribuable qui se monte à 8,14 milliards de DH, soit 9,26 DH par action contre 10,58 DH en 2010.
Au volet des perspectives, l’opérateur fait savoir que sur la base des évolutions récentes du marché, dans la mesure où aucun nouvel événement exceptionnel majeur ne viendrait perturber l’activité du groupe, l’objectif sera de stabiliser les flux nets de trésorerie opérationnels à 11,5 milliards de DH en 2012 (contre 12,7 milliards de DH en 2011, soit une baisse de 9,4%) malgré la persistance d’une concurrence intense.