CGI : Des bénéfices grevés par le poids des filiales

Les bénéfices dégagés par la CGI ont déçu la communauté financière, d’autant plus que l’activité du groupe se porte bien. En effet, profitant de la commercialisation de nouveaux projets, en l’occurrence Casa Green Town, villas d’Eole à Skhirat, Al Massira à Fnideq et l’Aérodrome d’El Jadida, le chiffre d’affaires consolidé a augmenté de 20% en 2011 pour s’établir à 2,7 milliards de DH. Néanmoins, le résultat d’exploitation a enregistré une progression moins soutenue qui s’est limitée à 4%, 458 MDH. Et pour cause, le groupe a engagé une enveloppe d’investissements de près de 3,5 milliards de DH, en hausse de 61% par rapport à 2010, concernant certes la CGI en tant que société mère mais aussi ses filiales.

La capacité bénéficiaire de la société ressort, elle, en recul de 4%, à 376 MDH, ramenant la marge nette à 14,1% au lieu de 17,5% en 2010. Cette contre-performance n’est pas due à la CGI mais à ses filiales qui sont en phase d’investissement. En effet, sur une base sociale, la CGI enregistre des réalisations honorables. Le chiffre d’affaires atteint 2,5 milliards de DH, en appréciation de 25% pour un bénéfice net de 438 MDH, en augmentation de 14%. Ces performances ont été réalisées malgré une enveloppe d’investissements de l’ordre de 2,1 milliards de DH, en hausse de 34% sur l’année dernière.

La société a lancé la commercialisation de plusieurs projets, notamment la deuxième tranche de la partie résidentielle de Casablanca Marina et d’autres projets à Rabat (les Séquoias), Oujda (les Quais Verts), Fnideq (la 2e tranche d’Al Massira), Khémisset (Al Mansour), El Jadida (Zahrat Al Jadida) et Lakhyayta (Dyar Al Baida).

En dépit de ces réalisations financières en berne, la société maintient inchangée sa politique de rémunération de ses actionnaires. Elle compte distribuer un dividende de 19 DH par action.