La culture canarienne s’invite à Casablanca

Durant quatre jours, la capitale économique a vécu sous le signe de la culture canarienne.
Musique, cinéma, art culinaire, photographie, chant, danse et tables rondes étaient au menu de cet événement.
La ville de Casablanca a abrité du 23 au 26 novembre les «Premières journées culturelles des Iles Canaries au Maroc». Durant quatre jours, la capitale économique a vécu sous le signe de la culture canarienne, si peu connue par les Marocains. D’ailleurs, l’objectif de cette manifestation consiste à faire découvrir une histoire partagée et un échange entre deux cultures ayant plusieurs points en commun. A travers le programme présenté, le public casablancais a pu apprécier la variété, la pluralité des approches, des styles, des expressions artistiques de cette région espagnole. «Nous voulons partager avec les autres non seulement notre culture, mais aussi notre expérience et notre vécu, notre histoire, celle d’un territoire atlantique entre deux continents , explique le maire de Las Palmas de Gran Canaria, Jeronimo Saavedra.
Ainsi, la Faculté des lettres d’Aïn Chock, la Cathédrale Sacré-cœur et l’Institut Cervantès se sont transformés en lieux de culture canarienne où l’originalité se mêlait à l’insolite. Musique, cinéma, art culinaire, photographie, chant, danse et tables rondes étaient au menu de cet événement.
Le groupe Guenia et le clarinettiste Nino Diaz ont su faire communiquer les rythmes canariens à un public connaisseur. Mélange de musique traditionnelle et moderne qui s’adresse à la sensibilité et au rêve.
Quant aux cinéphiles, ils ont profité d’un long métrage Guarapo, de courts-métrages et d’une rétrospective du cinéma canarien. Une exposition photo «Les Canariens et le Salacot» a eu lieu à l’Institut Cervantès, plongeant les visiteurs dans l’univers de l’Afrique subsaharienne en tant que terre d’émigration. Aucun art n’a été oublié puisque la littérature était également présente avec un colloque sur la poésie en présence du poète Elsa Lopez.
Pour un coup d’essai ce fut un coup de maître qui incite les organisateurs désormais à réitérer cette expérience chaque année. La culture étant un élément important pour le rapprochement des peuples qui permet mieux que toute autre approche de connaître et d’accepter l’Autre.