Une étude de Manpower Group montre les difficultés des entreprises à recruter des talents

Les employeurs sont confrontés à la plus importante pénurie de talents observée depuis la récession. Les métiers manuels restent la catégorie d’emplois la plus difficile à pourvoir.

Dans le cadre de son enquête annuelle sur la pénurie des talents, Manpower Group a ciblé 43 pays à travers le monde.

Il en ressort que les employeurs sont confrontés à la plus importante pénurie de talents observée depuis la récession -40% indiquent rencontrer des difficultés à recruter-, soit le niveau le plus élevé depuis 2007.

En France, 23% des employeurs interrogés en 2016 indiquent rencontrer des difficultés de recrutement (ils étaient 29% l’année dernière).

L’étude confirme encore une fois les difficultés de recrutement auxquelles sont confrontées les entreprises. «Même si la proportion des employeurs concernés diminue, il n’en demeure pas moins que le recrutement reste un enjeu crucial pour la compétitivité des entreprises et la croissance de notre économie», indique les responsables de l’enquête.

Si les métiers manuels restent pour la 11e année consécutive la catégorie d’emplois la plus difficile à pourvoir, les enseignants font leur entrée à la 9e place du classement suivis des agents de sécurité, à la 10e place.

La pénurie touche tous les métiers

53991La pénurie de talents touche aussi les commerciaux, qui passent de la 4e à la 2e place. Le personnel informatique gagne une place, passant de la 8e à la 7e position. Les chefs d’entreprise de l’hôtellerie-restauration sont également confrontés à la pénurie de compétences, le personnel de ce secteur gagnant trois places, passant de la 9e à la 6e position de ce classement des métiers les plus difficiles à pourvoir.Parmi les raisons invoquées, le manque de candidats disponibles au premier rang. En France, les employeurs interrogés expliquent les difficultés de recrutement qu’ils rencontrent par le manque de candidats disponibles sur le marché (23% en 2016, contre 27% en 2015) suivi du manque de qualification technique (18% en 2016, contre 46% en 2015).

Enfin, comme stratégies mises en place, la priorité est donnée à la formation et le développement des compétences. Interrogés sur les solutions mises en œuvre pour remédier à la pénurie de talents, les chefs d’entreprise français indiquent privilégier la formation et le développement des compétences de leurs salariés en poste (35% alors qu’ils n’étaient que 7% à le faire en 2015).

Source : Indicerh .net