Quand faut-il faire appel à un consultant

Benchmarker les dernières pratiques, mettre en place une stratégie ou enclencher une réorganisation, les faits générateurs d’un appel à des consultants sont infinis. Champ et nature des prestations, délais de réalisation, modalités pratiques des entretiens, réunions…, tout doit être formalisé.

Stratégie et organisation, système d’information, finance, formation…, beaucoup d’entreprises ne peuvent se passer des consultants dans ces domaines. Et pour cause, il est difficile aujourd’hui pour elles de diriger et de suivre les évolutions en s’appuyant uniquement sur les ressources internes. Elles ont aussi besoin d’un œil externe qui possède l’expertise nécessaire pour faire face aux changements. Ceci dit, l’entreprise fait appel à des experts pas forcément quand elle traverse une mauvaise passe. Elle peut le faire dans le cadre d’une réorganisation, la conception ou la mise en place d’un process de management RH complexe, le lancement de nouveaux chantiers RH ou la mise en place d’un ERP.

De même qu’une simple consultation pour benchmarker les dernières pratiques et techniques en matière de ressources humaines ou un simple audit peuvent nécessiter l’aide des experts.

Mais face à la grande disparité des acteurs du conseil, le choix est parfois difficile à faire.

Pour éviter les surprises, il faut suivre quelques principes de base. L’engagement fort de la direction est indispenable. Que ce soit en amont pour définir le cahier des charges ou au cours de la mission pour faire le point avec le consultant et prendre la température sur le terrain ou encore plus tard pour recadrer l’opération en cas de dérapage.

Faire attention aux missions qui n’en finissent pas

La première base de travail d’un consultant est constituée des besoins de l’entreprise. Par conséquent, les managers doivent bien dégager du temps pour mettre en place un cahier des charges bien détaillé.

Il convient également d’établir un contrat type liant les parties. Il fait apparaître le champ et la nature des prestations, les délais de réalisation de l’intervention, les modalités pratiques des entretiens, réunions, formations…, le budget (honoraires mensuels fixes ou proportionnels au temps passé), les modalités de règlement des litiges, les clauses de rupture du contrat ainsi que les modalités de suivi du contrat.

Enfin, concernant le coût de la prestation, il faut savoir qu’il existe plusieurs possibilités qui sont fonction du résultat, de la durée prévue… Le montant est au forfait ou en fonction de la durée passée. A ce propos, il faut faire attention aux missions qui n’en finissent pas.