L’Oréal récompense cinq doctorantes

Chaque lauréate a reçu une bourse de 50 000 DH n 37 chercheuses ont été soutenues en 7 ans.
Chaque année, le groupeL’Oréal rend hommage à 5 femmes scientifiques dans le cadre de son programme «Pour les femmes et la science», en collaboration avec l’UNESCO. Cinq doctorantes en biologie, chimie thérapeutique et chimie organique ont été récompensées par une bourse de
50 000 DH. En 7 ans, ce programme a ainsi soutenu 37 jeunes chercheuses.
Meriem Slaoui, doctorante en science de la vie et de la santé à la faculté de médecine et de pharmacie de l’Université Mohammed V- Souissi, a été récompensée pour son projet de recherche sur la corrélation entre les données anatomopathologiques avec les données virales et génétiques permettant d’envisager une action préventive et thérapeutique pour les jeunes femmes atteintes d’un cancer du sein.
Dans le domaine de la biologie, Imane Ben Salah, doctorante en biologie, spécialité phytopathologie, à la Faculté des sciences de l’Université Cadi Ayyad de Marrakech a été primée pour son projet de recherche pour l’amélioration génétique de l’olivier à travers la compréhension des mécanismes de défense et de résistance de l’arbre à la maladie de la verticilliose causée par le verticillium dahliae, champignon polyphage qui entrave la circulation de la sève et cause le dépérissement de l’olivier.
Dounia Benmoussa, doctorante en chimie, recherche & développement, à la Faculté des sciences de Ben M’Sik de l’Université Hassan II Mohammédia-Casablanca, a été récompensée pour son projet de recherche sur l’élaboration d’un textile innovant et thermorégulateur via la microencapsulation, exploitable par exemple dans les vêtements de protection et de sécurité, de sport et les textiles techniques à usage médical.
Loubna El Yazouli, doctorante en biologie à la Faculté des sciences Rabat Agdal, laboratoire de l’Institut Pasteur du Maroc à Casablanca, a été couronnée pour son projet de recherche sur l’implication de la bactérie chlamydophila pneumoniae dans le développement des maladies cardiovasculaires et, entre autres, l’athéroscleÌrose chez la population marocaine.
Enfin, Yigerta Dah Dossounon, doctorante en microbiologie-biotechnologie à la Faculté des sciences de Ben M’Sik de l’Université Hassan II de Casablanca, a été primée pour son projet de recherche sur des bactéries, collectées dans la lagune Marchica à Nador, productrices de biomolécules qui auraient un intérêt dans les domaines pharmaceutique, agroalimentaire et cosmétique, dans les pays africains.