L’ISEM noue des alliances pour diversifier ses formations

Renforcer l’économie maritime et réhabiliter les ressources humaines Å“uvrant dans le secteur, tel est le message lancé par l’Institut supérieur d’études maritimes (ISEM) lors de la tenue de son forum «Marfor 2015».

Renforcer l’économie maritime et réhabiliter les ressources humaines œuvrant dans le secteur, tel est le message lancé par l’Institut supérieur d’études maritimes (ISEM) lors de la tenue de son forum «Marfor 2015», organisé les 11 et 12 mars au sein de l’institut. Le forum se veut une plate-forme d’échange d’expériences et de débats sur des questions d’actualité portant sur le secteur maritime et portuaire et ses perspectives de développement.

Il faut souligner d’emblée que le secteur maritime joue un rôle essentiel dans le développement économique et social. Aujourd’hui, 90% du commerce international se fait par la mer, d’où l’importance d’avoir des ressources humaines qualifiées dans le domaine maritime.

Treize conventions signées

Les intervenants des divers tables rondes ont également indiqué que le secteur connaît depuis quelques années une diversification d’activités. Les besoins ne se limitent plus au transport maritime et aux activités portuaires, des compétences sont recherchées pour la construction navale, l’aquaculture, le développement durable et l’énergie marine ainsi que le tourisme. C’est dire les opportunités d’emploi qui peuvent être générées par l’économie maritime en bord de mer et dans les terres.

Pour réussir le pari de réhabiliter les ressources humaines, une attention particulière est accordée aux instituts de formation. Par exemple, l’ISEM a vu son budget doubler dans le but d’encourager la recherche scientifique dans le domaine maritime et d’améliorer la qualité de ses enseignements.

En marge du forum dont l’ouverture a été présidé par Aziz Rabbah et Najib Boulif, respectivement ministre de l’équipement et du transport et ministre délégué chargé du transport, quelque 13 conventions ont été signées par l’ISEM et des opérateurs marocains et étrangers institutionnels, académiques et associatifs pour le lancement de nouvelles formations au Maroc, notamment d’un programme de réparation navale ou encore l’élargissement des missions de l’institut pour répondre aux besoins de l’industrie portuaire nationale.