Les Systèmes d’information RH : Entretien Avis de Aziz Taib, DRH dans un groupe industriel

Avant de commencer, il faut recenser avec précision les processus métiers existants, les points forts et les dysfonctionnements de l’entreprise. Et ce pour bien définir les objectifs à atteindre par l’implémentation du SIRH
Aujourd’hui, l’importance des systèmes d’information RH n’est plus à démontrer. Autrefois réservés à la gestion de la paie, ces outils touchent aujourd’hui tous les domaines : recrutement, formation, évaluation, gestion des carrières… La multitude d’informations RH a amené de nombreuses entreprises à se doter d’ERP capables de mieux gérer et d’analyser toutes les informations capitales. Il faut bien évidemment des préalables avant toute mise en place d’un SIRH.
D’abord définir avec soin ses objectifs. Avant de commencer, il faut recenser avec précision les processus métiers existants, les points forts et les dysfonctionnements de l’entreprise. Et ce pour bien définir les objectifs à atteindre par l’implémentation du SIRH.
Ensuite, rédiger un vrai cahier des charges. J’ai eu l’occasion de participer à la rédaction des cahiers des charges, et il s’avère qu’il est important d’avoir une «check list technico-fonctionnelle» pour guider le choix de la solution. Mais il est indispensable de le définir dans le détail durant la phase d’étude et de convergence.
De même qu’il ne faut pas perdre de vue que l’outil sera utilisé quotidiennement par de nombreux acteurs; chacun d’entre eux ayant à sa charge une tâche spécifique. C’est pourquoi il faut prendre en compte la vision opérationnelle des futurs utilisateurs afin de créer un outil simple, accessible et ergonomique.
Autre chose importante, la mise en place doit s’inscrire dans la durée. Une PME, par exemple, peut débuter par de simples modules comme la paie, les déclarations sociales… Ensuite, elle peut intégrer d’autres modules au fur et à mesure qu’elle grandit.
Bien évidemment, la réussite du projet ne va pas sans l’implication et la mobilisation des clients internes. Il est nécessaire d’impliquer tous les acteurs concernés par le projet, qu’ils soient intermédiaires ou finaux, afin d’ancrer le projet dans la réalité métier. Mobiliser l’ensemble des acteurs crée une synergie favorable au projet dans son ensemble.