Les Marocains toujours favorables à l’expatriation

Menée en collaboration avec The Boston Consulting Group et The Network, le portail Rekrute vient de rendre publics les résultats de son enquête sur la gestion de carrière.
Menée en collaboration avec The Boston Consulting Group et The Network, le portail Rekrute vient de rendre publics les résultats de son enquête sur la gestion de carrière. Appelé «Global Talent Survey», cette enquête a porté sur plus de 203 755 personnes réparties dans 189 pays, dont 1 886 Marocains. Elle est présentée sous la forme d’un questionnaire de lignes en 40 langues.
Parmi les principales conclusions, on notera que la majorité des Marocains sondés travaillent dans de grands groupes. Dans leur ensemble, ils ont plus de responsabilités managériales : 69% contre 49% dans le reste du monde. Malgré un niveau de motivation élevé (82%), la quasi-totalité d’entre eux est prête à changer d’entreprise et recherche plus ou moins activement un poste ailleurs. La majorité de ces sondés opterait pour les portails d’emploi dans leur recherche d’opportunités devant les différents supports publiés sur internet, les médias classiques ou encore les cabinets. A noter que la candidature spontanée reste toujours appréciée chez les salariés marocains.
Paris, premier choix d’expatriation
Le développement de carrière, les bonnes relations avec le supérieur et les collègues, la prise de responsabilité et l’équilibre entre vie personnelle et professionnelle figurent parmi les principaux facteurs qui pousseraient ces candidats à changer d’entreprise. Les motivations financières ne figuraient qu’en 8e position.
Les cadres marocains sont également prêts à s’expatrier (77%) et le Maroc se positionne au-dessus de la moyenne qui enregistre 64% de personnes mobiles. La majorité d’entre eux souhaite partir pour une durée supérieure à 5 ans, mais seulement 12% ont vraiment démarré leurs démarches de départ. Les raisons qui les poussent à envisager l’expatriation sont là encore liées aux responsabilités et à l’évolution de carrière, le salaire n’arrivant qu’en 6e position. Parmi les villes favorites, Paris est citée en premier lieu devant Dubaï, Montréal, New York ou encore Londres.