Les incubateurs d’entreprises ont le vent en poupe

La formation et l’accompagnement sont les principaux apports des incubateurs. Certaines structures peuvent suivre leurs protégés pendant plusieurs années.

«L’idée de créer une entreprise ne me fait pas peur». Une déclaration que peu de gens osaient  faire il y a quelques années parce que l’esprit d’entreprise a toujours fait défaut dans notre environnement. Cet état d’esprit est effectivement en train de changer, notamment  grâce à une multitude de structures d’aide à la création d’entreprises. Dans le cas des projets en gestation, innovants ou non, ou d’entreprises nouvellement créées, ces structures sont appelées incubateurs

Que ce soit l’Anapec à travers son programme «Moukawalati», le Centre des jeunes dirigeants (CJD), le réseau Maroc Entreprendre, l’Agence nationale pour la promotion de la PME, les Centres régionaux d’investissement ou de nombreux autres organismes, les promoteurs peuvent être sûr de trouver des soutiens pour faire aboutir leurs projets. 

Certains incubateurs apportent une solution globale

Le véritable apport d’un incubateur est la formation et surtout l’accompagnement. Certaines structures suivent leurs membres pendant plusieurs années. En revanche, d’autres se limitent à une durée qui ne dépasse pas les deux ans, mais qui permet aux bénéficiaires de disposer d’un local, d’une structure offrant des services communs à des coûts réduits, d’une logistique adaptée, d’un programme d’accompagnement dans l’élaboration et la finalisation techniques de leur projet d’entreprise, mais aussi des réseaux professionnels. Cet accompagnement porte, entre autres, sur le conseil, notamment dans les domaines juridique, technologique, financier, commercial et des ressources humaines. Bref, certaines structures disposent d’une machine bien huilée à cette mécanique et sont très largement en mesure d’aider beaucoup de jeunes à sortir de leur isolement, à se poser les bonnes questions et à résoudre eux-mêmes leur problèmes et, in fine, leur donner une assurance. Elles permettent de sécuriser le départ sur des aspects pas toujours correctement appréhendés. En effet, les premières années sont décisives pour les jeunes entreprises. Beaucoup ne dépassent pas le cap des cinq ans. Le fait de s’appuyer sur un incubateur n’est certes pas une garantie tous risques, mais permet au moins de limiter les risques de casse.