Les filières vertes : Avis Abderahman Kriouile, DG de Farasha Systems

Pour ce diplômé de Telecom Nancy et de l’Université Grenoble Alpes, l’idée de se lancer dans les technologies vertes est née à Grenoble dans un cercle de doctorants. «Le projet est né en 2014, nous avons eu l’idée d’appliquer les systèmes embarqués dans les énergies renouvelables».
Ce choix d’entreprendre dans le domaine environnemental trouve sa source dans la passion qu’il nourrit pour les questions humanitaires. «Je respecte les valeurs universelles auxquelles j’ai toujours cru. Pour moi, il était évident d’entreprendre dans ce domaine», raconte Abderrahman Kriouile.
Basée au Technopark de Rabat, sa structure propose des services d’optimisation des coûts de maintenance pour les centrales solaires.
Bien évidemment, sans le soutien d’organismes importants, l’aventure n’aurait pas pu être possible. «L’Agence marocaine de l’énergie solaire et le cluster green businness marocain m’ont été d’un grand soutien. Nous sommes également passés par des concours, que ce soit celui de l’Agence de coopération internationale allemande (GIZ) ou encore Meet to
Africa pour pouvoir bénéficier d’accompagnement et de financement», confie-t-il.
Et d’ajouter : «Aujourd’hui, il existe une dynamique autour de tout ce green business. L’important est de savoir saisir les opportunités. Créer et gérer une start-up, c’est comme une course contre la montre. Dans notre domaine, les technologies évoluent vite et il faut savoir réagir rapidement. Plus on s’attarde, plus les risques d’échec augmentent».