Lâcher prise au travail : Avis Mohamed Berhili, DG de Hapimag Palmeraie Marrakech

Tout individu a la possibilité d’agir sur son environnement pour ne pas se laisser bouffer par le rythme effréné du travail.

Mohamed-BerhiliDans notre activité, nous sommes constamment dans l’opérationnel, à savoir gérer l’humain, que ce soit la clientèle ou le staff. Il existe une certaine fonction de responsabilité où le contact doit être permanent.

Pour autant, j’essaye de trouver un compromis pour décrocher et ne pas penser constamment au travail.

La première des choses consiste à déléguer le plus souvent, surtout quand je suis absent. Cela permet de se décharger de certains dossiers moins stratégiques et, qui sait, d’assurer la relève en cas de besoin.

Ensuite, déléguer suppose également laisser aux autres l’initiative de gérer les situations et ne pas être derrière leur dos à tout bout de champ.

De même, j’essaie de limiter ma dépendance vis-à-vis des nouvelles technologies et principalement le mailing.

Je m’impose des plages horaires pour les consulter, trier et surtout répondre aux urgences qui nécessitent une réaction immédiate.

Enfin, tout cela ne va pas sans penser à sa vie sociale et ses loisirs. Oui, la vie ce n’est pas que le travail  et le projet de carrière. A force de vouloir être performant, on oublie une dimension essentielle de l’équilibre: se faire plaisir. On doit ainsi programmer ses loisirs avec la même rigueur qu’un rendez-vous professionnel.

Il n’existe pas de recette miracle. Tout individu a la possibilité d’agir sur son environnement pour ne pas se laisser bouffer par le rythme effréné du travail n