Injaz Al Maghrib : Avis de Lina El Yakhloufi, DG de Youth Yell
Notre manque d’expérience suscitait la méfiance des entreprises.
J’ai bénéficié du programme Company Program d’Injaz Al Maghrib en 2010. Il s’agissait à l’époque d’un programme pour lycéens consistant à monter une junior entreprise.
Quelques années plus tard, en collaboration avec d’autres lycéens, nous avons été sollicités par Injaz pour participer à leur programme Smart Start.
Du coup, nous avons développé une entreprise dont l’activité est d’offrir des services de personnalisation des objets et cadeaux d’entreprises.Nous travaillons depuis dans l’identification de création de marque pour le compte d’entreprises.
De même que depuis près de six mois, nous sommes passés du BtoB au BtoC à travers une plate-forme sur les réseaux sociaux, appelée Vost, où nous proposons différents articles de personnalisation.
Il faut souligner également que nous avons bénéficié du soutien d’organismes importants de la place comme le réseau Maroc Entreprendre ou encore l’Association des femmes chefs d’entreprise (AFEM) avec laquelle nous avons bénéficié d’un programme d’incubation.
Je pense que la valeur ajoutée de ces organismes a été le principal facteur de réussite. Car au départ, tout n’a pas été facile. En tant que jeunes lycéens à l’époque, il a fallu convaincre les entreprises ou les fournisseurs de travailler avec nous.
Toute la difficulté résidait dans la méfiance vis-à-vis de notre manque d’expérience dans le domaine des affaires.
Nous avons dû faire des efforts pour inciter les entreprises à nous faire confiance, à réduire les coûts de nos offres pour les attirer… De même que cette expérience nous a appris à faire face aux arnaqueurs et autres mauvais payeurs.
Aujourd’hui, on ne peut qu’être fiers de notre parcours. Nous avons aussi bien des grands comptes que des PME comme références. Compte tenu de la croissance, nous avons renforcé nos effectifs avec des chargés de production, des designers…
Le seul conseil que je peux donner aux jeunes qui veulent se lancer, c’est d’abord de croire en leur projet mais aussi de travailler énormément sur les partenaires accompagnateurs et la clientèle à développer.