Absentéisme au travail : Avis de Yassine Benjelloun, DG de Bonbino Confort
Tout passe par la responsabilisation.
Les absences sont toujours préjudiciables mais il faut savoir composer avec. Chez Bonbino Confort, les employés sont formés pour être flexibles et avoir la possibilité d’occuper différents postes de travail. En cas d’absence d’un collaborateur, il est donc possible de le remplacer momentanément par un autre…
Il est difficile de quantifier ou d’arrêter un nombre à partir duquel on peut parler de dysfonctionnement ou d’abus. Nous avons des délais dans nos processus de production, nous pouvons donc parler d’abus lorsque ceux-ci ne sont pas réalisés à temps…
Généralement, dans les périodes de basse saison, les absences peuvent être tolérées tant qu’elles n’impactent pas la productivité. En revanche, ce n’est pas le cas en haute saison.
Comment réagir face à cette problématique ? La première étape est de distinguer les deux types d’absentéisme: professionnel et personnel…
Face à cette problématique, il est important de sensibiliser les employés, essentiellement en période de rush où les absences peuvent être préjudiciables. La confiance envers ses employés est importante. Il faut être attentif aux raisons avancées pour justifier les absences. Il est important de faire un suivi et pousser ses employés à justifier leurs absences. Idéalement, un travail en amont peut être effectué avec les absentéistes pour trouver une solution.
Pour y remédier, il faut mettre en place une communication à long terme et instaurer une vraie marque employeur qui fera sentir à l’employé qu’il est un maillon important de l’entreprise et pas seulement un pion lambda. En s’estimant indispensable, l’employé aura plus de mal à s’absenter.
Au-delà de l’aspect financier, les supports sont une communication transparente et la reconnaissance des efforts fournis (ne pas hésiter à féliciter et récompenser ses collaborateurs quand le travail demandé est bien réalisé).
Cela augmente la confiance en soi et la motivation des salariés et réduit donc les absences… Par exemple, nous instaurons des primes de pointage qui représentent un levier de motivation supplémentaire.
De même que pendant Ramadan, nous encourageons vivement le travail de nuit.
D’une part, parce que la forte chaleur qui peut atteindre très souvent les 40° durant cette période affecte la productivité des collaborateurs.
D’autre part, ils utilisent souvent des procédés chimiques et, par conséquent, ils ont besoin d’être déshydratés. Chose qu’ils ne peuvent pas faire pendant la journée du jeûne.