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Au Royaume

Zlec, un souffle d’optimisme malgré de grands obstacles

En attendant sa mise œuvre opérationnelle, prévue le 7 juillet prochain, la Zone de libre-échange continentale (ZLEC) est entrée en vigueur le 30 mai dernier grâce à 24 ratifications de l’accord portant sa création, dont celles de l’Egypte et de l’Afrique du Sud. Seuls trois pays, le Nigéria, le Bénin et l’Erythrée, n’ont pas encore signé l’accord.

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ZLEC

Il n’en demeure pas moins que plusieurs points importants doivent être réglés avant la mise en œuvre opérationnelle. En premier lieu, les pays signataires doivent se mettre d’accord sur les produits à libéraliser ou à être exclus du marché commun. Seront-ils en mesure de le faire avant la tenue du sommet africain prévu à Niamey en juillet? Difficile de se prononcer là-dessus. En tout cas, l’accord ambitionne de créer un marché unique continental dédié aux biens et services en garantissant la libre circulation non seulement des biens, mais aussi des personnes et des investissements, dans une configuration qui rappelle le marché commun de l’Union européenne. Les objectifs escomptés de ce grand projet continental sont la stimulation du commerce en Afrique et le renforcement du rôle du continent dans le commerce mondial. A ce propos, la Commission économique de l’ONU pour l’Afrique estime que l’accord peut développer le commerce intra-africain à hauteur de 53 %. Il est clair qu’il en faut beaucoup plus que des estimations pour atteindre ce seuil.