Au Royaume
SAR la Princesse Lalla Meryem en première ligne pour la cause « Femme et enfant en situation de précarité »
La cérémonie, tenue le mercredi 21 février à Rabat, en clôture de la rencontre de la rencontre organisée par l’Union nationale des femmes du Maroc et l’Observatoire national des droits de l’enfant, sous le thème : « Femme et enfant en situation de précarité » a été rehaussée par la présidence effective de SAR la Princesse Lalla Meryem.
Lors de la cérémonie, Nadira Guremai, gouverneur, coordonnatrice nationale de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), a présenté une note conceptuelle et contextuelle de la précarité dans laquelle elle a expliqué que la précarité, classée selon le genre, l’âge et les conditions de vie, peut être définie comme une situation d’exclusion sociale et de marginalisation résultant de la privation des droits économiques et sociaux. Un exposé dans lequel il a été rappelé que le Maroc a lancé plusieurs programmes pour soutenir les couches sociales vivant dans cette situation visant à promouvoir leurs conditions de vie, faciliter leur intégration et éviter qu’elles sombrent dans la délinquance.
Lancée en 2005, l’INDH compte ainsi parmi ses programmes, un volet dédié à la lutte contre la précarité et qui a profité à une large frange de la population à travers nombre d’activités. La responsable de l’INDH, tout en rappelant qu’en dépit des efforts déployés, les besoins ne cessent d’augmenter en raison des mutations sociétales, a plaidé pour une conjugaison des efforts en vue de parvenir à une coordination optimale dans le cadre de la convergence et de la bonne gouvernance.
Le Haut-commissaire au plan, Ahmed Lahlimi Alami a mis l’accent, pour sa part, sur les progrès réalisés par le Maroc dans le domaine de la lutte contre la précarité, en soulignant toutefois que le Royaume a réussi à réduire aussi bien en milieu urbain que rural et péri-rural, l’ampleur du phénomène de la pauvreté et de la précarité.
Amina Oufroukhi, magistrat hors classe et chef du Pôle du ministère public spécialisé et de la coopération judiciaire, a indiqué quant à elle que le phénomène du mariage précoce prive la jeune fille de son droit de mener une vie digne, insistant sur l’urgente nécessité de changer les mentalités pour renforcer la conscience sur le fait que l’école est le milieu naturel où doit évoluer la jeune fille.
A ce titre, elle a fait observer que le ministère public est une institution qui oeuvre, conformément aux instructions de SAR la Princesse Lalla Meryem, pour le renforcement du rôle du parquet au sein des différentes juridictions du Royaume, en vue d’assurer la protection des droits de l’enfant, la mise en œuvre des dispositions juridiques en la matière, ainsi que la poursuite de la mobilisation dans l’objectif de recenser les cas soumis à la justice et de disposer des statistiques nécessaires, comme étant une forte garantie pour l’implication de toutes les parties dans les efforts déployés.
Par la suite, Mohamed Hourani, membre du conseil économique, social et environnemental, a exposé les orientations générales pour une feuille de route de lutte contre la précarité, comportant quatre axes et concernant la connaissance, la gouvernance, la politique du droit et l’élaboration d’une politique dans ce domaine, soulignant que cette feuille de route vise à jeter les bases de nouvelles alternatives pour le renforcement de la prévention contre la précarité, notamment en ce qui concerne la numérisation, l’économie verte, l’économie circulaire et les énergies renouvelables.
Le Maroc, a-t-il ajouté, a lancé de grands chantiers ayant permis de réaliser plusieurs initiatives de l’Etat, du secteur privé et de la société civile, soulignant que ces efforts ont contribué à réduire les disparités sociales et le taux de pauvreté. Il a toutefois noté que plusieurs couches de la société continuent à souffrir de la précarité, notamment les femmes et les enfants dans le monde rural. A l’issue de cette cérémonie, SAR la Princesse Lalla Meryem a posé pour une photo-souvenir avec des enfants représentant plusieurs associations. SAR la Princesse Lalla Meryem est engagée, depuis une trentaine d’années, dans le combat pour la promotion des conditions de la femme et de l’enfant, à travers la présidence de l’Observatoire national des droits de l’enfant et l’Union nationale des femmes du Maroc. Son Altesse Royale mène, à travers ces deux institutions, plusieurs initiatives qui tendent à rendre justice à la femme et à l’enfant et à leur faire bénéficier de la pleine citoyenneté.
Créée le 6 mai 1969 par feu SM Hassan II, l’Union nationale des femmes du Maroc est une organisation non gouvernementale, reconnue d’utilité publique, en vertu du Dahir 1972, ouverte à toutes les femmes sans distinction aucune. a toujours accompagné la femme marocaine et fait de la promotion de ses conditions son cheval de bataille. De même qu’elle axe ses efforts et ses actions à la lutte contre toutes les formes de précarité dont souffre la femme marocaine à travers des programmes de lutte contre l’analphabétisme, la création de projets générateurs de revenus, des centres de formation e de centres d’écoute et d’accueil des femmes victimes de la violence. Quant à l’Observatoire national des droits de l’enfant, il œuvre depuis sa création en 1995 à la protection des droits de l’enfant tels que reconnus au niveau international, sous différentes approches notamment à travers le parlement de l’enfant et la lutte contre toutes les formes de maltraitance et d’exploitation des enfants.