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Revers électoral pour l’Istiqlal et le PJD dans le Nord

Le PJD qui gère deux villes n’a remporté aucun siège.

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L’Istiqlal aura été le grand perdant des élections partielles tenues, mardi 31 août, dans la région de Tanger-Tétouan pour le renouvellement de cinq sièges à la deuxième Chambre. Le parti du Premier ministre a perdu ses deux sièges. Et tout naturellement c’est le PAM qui est arrivé en tête à l’issue de ce scrutin partiel. Sa liste n’a pu néanmoins recueillir suffisamment de voix pour lui permettre de gagner plus d’un siège. Le maire de Tanger et tête de liste, Samir Abdelmoula, a donc été confirmé dans son mandat de conseiller sous la bannière du PAM. Son ancien collègue au Bureau national du parti, le démissionnaire et ex-PND, Ahmed Daibouni, a lui aussi décroché son siège de conseiller, mais cette fois au nom du PPS. L’USFP, lui, a remporté un siège, contre deux auparavant.
Outre le PAM, le PPS et l’USFP, les partis alliés, le RNI et l’UC s’en sont sortis avec un siège chacun. Soit deux nouveaux venus pour le groupe parlementaire Rassemblement constitutionnel unifié qui compte désormais 51 membres. La liste présentée par le PJD, pourtant majoritaire dans plusieurs grandes communes et à la tête de celles de Tétouan et Chaouen, notamment, n’a pu recueillir suffisamment de voix pour prétendre à un siège. Onze partis étaient en lice pour le renouvellement des cinq sièges pour le compte du collège des collectivités locales dans la région. Rappelons que ces élections partielles font suite à la décision du tribunal administratif d’annuler, fin juin dernier, le résultat du scrutin du 2 octobre 2009 pour le renouvellement du tiers de la Chambre des conseillers, suite à un recours en annulation.