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Ramadan : Les prix des produits alimentaires en baisse

Les prix des légumes ont enregistré des baisses significatives, oscillant entre 12 et 38% par rapport au début de l’année, selon les chiffres rapportés par la commission interministérielle.

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L’offre en produits de première nécessité se présente non seulement en quantité suffisante, mais aussi à des tarifs plus abordables.

À en croire les chiffres rapportés par la Commission interministérielle, les prix des légumes ont enregistré des baisses significatives au cours des derniers jours, oscillant entre 12 et 38% par rapport au début de l’année en cours, et entre 36 et 50% comparativement à la même période de l’année précédente.

Les tomates, par exemple, sont négociées à un prix moyen de 5 dirhams par kilogramme (DH/kg) le premier jour du Ramadan, contre plus de 10 DH/kg au cours de la même période de 2023.

De même, le prix moyen des pommes de terre est de 4,5 DH/kg, comparé à 9 DH/kg en 2023, tandis que les oignons secs sont vendus en moyenne à 6,5 DH/kg, soit moins de la moitié du prix pratiqué il y a un an.

En plus des légumes, les autres produits, comme les dérivés du blé, les huiles de table et le beurre, ont aussi vu leurs prix baisser au cours des dernières semaines.

Cependant, certains produits comme les poissons ont connu une légère hausse de prix. Et pour cause : l’augmentation habituelle de la demande durant Ramadan, mais aussi l’indisponibilité de l’offre en raison principalement des mauvaises conditions météorologiques qui ont empêché la sortie des bateaux de pêche et de la période de reproduction de certaines espèces.

La situation en ce début de Ramadan est certes rassurante, mais la commission interministérielle reste vigilante et entend poursuivre régulièrement tout au long de ce mois le suivi de l’évolution de la situation sur les marchés, de l’état d’approvisionnement, du niveau des prix et du bilan des interventions des commissions de surveillance pour faire face à toutes les formes de fraude, de monopole, de spéculation et de manipulation des prix.

D’ailleurs, Mohamed Sadiki, ministre de l’Agriculture, a souligné, jeudi, lors d’une présentation devant le Conseil de gouvernement, que les mesures prises par son département dans le cadre du programme de réduction de l’impact du déficit pluviométrique, notamment le soutien aux filières agricoles, ont permis au programme de culture maraîchère d’atteindre des niveaux satisfaisants, ce qui garantira un approvisionnement régulier et normal du marché national en légumes et en divers produits alimentaires suffisants pour répondre aux besoins pendant ce mois sacré.