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Le Fonds de l’ONU pour la population approuve son programme de coopération 2023-2027 avec le Maroc

Le conseil d’administration du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), vient d’approuver, lors d’une session annuelle formelle tenue à New York, son nouveau programme de coopération avec le Maroc pour la période 2023-2027.

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Ce programme, qui marque le 10è cycle de coopération entre le Maroc et l’UNFPA, présent au Royaume depuis 1975, est aligné sur le nouveau modèle de développement pour la période 2021-2035, ainsi que sur les objectifs mondiaux transformateurs du plan stratégique 2022-2025 de l’UNFPA, indique mardi un communiqué de l’agence onusienne.

Le nouveau plan contribuera à la mise en place du Programme d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD), les objectifs du développement durable (ODD) à l’horizon 2030, en particulier l’ODD n°3 relatif à la bonne santé et au bien-être et l’ODD n°5 en matière d’égalité des sexes et d’autonomisation des femmes et des filles, ainsi que le nouveau Cadre de développement durable des Nations Unies avec le Maroc 2023-2027, précise-t-on de même source.

Compte tenu des priorités nationales du Maroc et de ses opportunités démographiques, le nouveau cycle de coopération se concentrera spécialement sur les jeunes âgés de 15 à 24 ans, en particulier les filles et les femmes, en tant que moteurs du développement durable, relève le Fonds, notant que le programme cherchera aussi à élargir son champ d’aide aux personnes âgées, aux personnes handicapées, aux migrants et aux réfugiés parmi d’autres populations en situation de vulnérabilité.

“Ce programme de coopération reflète les excellentes relations de partenariat que le Maroc et l’UNFPA entretiennent”, a indiqué l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès des Nations Unies, Omar Hilale, cité dans le communiqué.

Il a ajouté que “l’UNFPA a toujours eu une place importante au sein de l’équipe des Nations Unies à Rabat et dans la mise en œuvre du cadre de coopération Maroc et Nations Unies, et ce, grâce à son expertise, son réseau mondial et sa capacité de mobilisation des ressources et de partenariat, en plus de la qualité hautement professionnelle de tout son staff.”

Les actions du programme se focaliseront ainsi essentiellement sur les domaines d’interventions comme le renforcement des capacités des institutions nationales et infranationales à générer des données pour répondre aux inégalités socio-économiques, de genre, d’âge et spatiales, l’appui à l’élaboration et la mise en œuvre de politiques, de plans et de programmes visant à promouvoir les droits fondamentaux des femmes et des filles, notamment en ce qui concerne l’égalité des sexes, l’inclusion socio-économique, et la promotion de la santé sexuelle et reproductive et la lutte contre la violence basée sur le genre.

Le programme vise aussi le renforcement des systèmes, des capacités et de la résilience des parties prenantes institutionnelles et communautaires pour la fourniture d’informations, d’une éducation et de services complets, fondés sur les droits et de haute qualité en matière de santé des femmes et des filles, de prévention et prise en charge de femmes victimes de violence basée sur le genre et d’intégration socio-économique des jeunes filles, poursuit-on.

“Un accent particulier sera mis sur le renforcement des connexions conceptuelles, factuelles et programmatiques avec les agendas de la protection sociale, du changement climatique, de l’économie verte et de l’emploi. La coopération sud-sud sera aussi un axe majeur et stratégique de la mise en œuvre de ce programme”, selon le communiqué.

Le développement du nouveau programme de coopération a tenu compte des principaux résultats et progrès enregistrés lors du cycle de programme précédant 2017-2022, ainsi que les enseignements tirés de l’expérience épidémiologique liée au COVID-19. Il a été le résultat d’une approche “participative exemplaire”, conduite en étroite concertation avec le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, en impliquant les organes gouvernementaux et étatiques aux niveaux national et infranational, ainsi que les organisations de la société civile, le monde universitaire, le secteur privé et d’autres partenaires de développement au Maroc, rappelle l’UNFPA.