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La menace de Bouzoubaࢠfait son effet

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L’ultimatum qu’avait adressé en décembre dernier le ministre de la Justice, Mohamed Bouzoubaâ, aux conseillers transhumants, semble avoir donné ses premiers fruits. Des sources au ministère de la Justice nous ont révélé que certains élus de la deuxième Chambre, parmi les 70 dont les noms avaient été cités par M. Bouzoubaâ, ont fait savoir qu’ils regagnaient leur groupe d’origine. D’autres en ont manifesté l’intention. Et les récalcitrants ? Pour ceux-là, la procédure est en cours.
Le ministre de la Justice semble avoir mis ses menaces à exécution. Selon les mêmes sources, le parquet de Rabat a déjà entamé l’instruction des dossiers des élus concernés en commençant par collecter les éventuelles preuves d’une transhumance intéressée. Il s’agira, dans un premier temps, de connaître leurs groupes d’origine et le motif de leur transhumance. Par la suite, les juges d’instruction devront convoquer les concernés pour les interroger sur les circonstances dans lesquelles ils ont eu à changer de camp.
Cela dit, il est fort probable que la procédure enclenchée par Mohamed Bouzoubaâ coïncide avec la session de printemps qui s’ouvre le deuxième vendredi d’avril. «C’est tant mieux, explique-t-on au ministère, puisqu’à l’ouverture de la session, nous saurons officiellement qui est véritablement revenu dans son groupe initial». En effet, lors de l’ouverture de chaque session, les parlementaires doivent s’inscrire en spécifiant leur parti et leur groupe. Dernier avis aux retardataires