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Au Royaume

Jean Robert Reznik, expert ès tourisme et grand ambassadeur du Maroc

Ancien du Club Med, d’Air France et du groupe Accor, il a roulé sa bosse dans tous les segments du tourisme.
Originaire du Souss par sa grand-mère, Jean Robert Reznik a beaucoup contribué à  l’essor du tourisme au Maroc durant ces dernières années.
Il est en train de monter un fonds d’investissement pour développer des résidences touristiques un peu partout dans le monde.

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Le grand publicitaire Jacques Seguela disait de lui, «il est tout ce que j’aime et son contraire, la rigueur imaginaire, l’aventure maîtrisée, la folie sage et le talent en plus». Jean Robert Reznik fait en effet partie de ces hommes chez qui les extrêmes se rencontrent. Extraverti, exubérant, il n’en est pas moins compétent et responsable et figure parmi les grands experts mondiaux en matière de tourisme. Une expérience qu’il mettra pendant de longues années au service du Maroc, pays qu’il affectionne tout particulièrement puisqu’il a des origines gadiries par sa grand-mère…
Ses compétences, il les a d’abord développées au Club Med, avec Gilbert Trigano et Gérard Blitz. Pendant plus de vingt ans, il fait partie des équipes dirigeantes qui installent le Club Med un peu partout dans le monde.

Il rejoint ensuite le groupe Air France en gérant ses filiales touristiques dont Jet Tours. Un poste qu’il occupera pendant quatre ans.
Mais la consécration de Jean Robert Reznik aura lieu, sans aucun doute, quand il rejoint la grande famille du groupe Accor, en 1997. Il y crée le pôle «tourisme et loisirs», sous la présidence des présidents Pélisson et Dubrule. Il sera notamment la cheville ouvrière du projet Accor Maroc et jouera un grand rôle pour réunir le tour de table de la société Risma. C’est ainsi que la grande aventure de cette enseigne prestigieuse se développe sur tout le territoire marocain à travers les enseignes Sofitel, Mercure et Ibis. Son flair et son expérience ne le trompent que très rarement et, alors que d’autres investisseurs restent frileux, lui se lance sans hésiter.

Il revient en force au Maroc avec un fonds d’investissement
Il se positionnera souvent en défenseur du pays et jouera un rôle important pour relancer le secteur touristique marocain après les attentats de mai 2003. Il organisera alors une série de rencontres pour Adil Douiri, ministre du tourisme, avec les principaux opérateurs et la presse française juste après les dramatiques évènements.

En mars 2005, il quitte le groupe Accor et décide de donner une nouvelle orientation à sa carrière en créant sa propre société de conseil. Il continue, néanmoins, d’animer le partenariat entre Accor et Sélectour, «Alliance T», qui est une centrale d’achat du plus gros réseau de distribution touristique français, regroupant des agences de voyages prestigieuses comme Carlson Wagonlit, Fnac Voyages, Wasteel…

Il n’en oublie pas pour autant le Maroc. Il assurera en effet la présidence de la Société d’aménagement et d’étude de Mogador, la Saemog, qui avait remporté l’aménagement et le développement de la station balnéaire d’Essaouira. Un poste qu’il occupera pendant deux ans avant de passer le flambeau à Amyn Alami.

Depuis, Jean Robert Reznik a pris un peu de recul par rapport au microcosme marocain du tourisme et des affaires. Ses détracteurs diront dès lors de lui que son heure est passée, mais c’est sans compter sur la capacité à rebondir de cet homme hors du commun pour lequel «loyauté n’est pas génuflexion».

Il est en effet en train de monter un fonds d’investissement, dénommé Nirvana, deux fois plus important que Risma, pour développer des résidences touristiques un peu partout dans le monde, à travers la marque «Kasamia» déjà présente en Espagne. Le tour de table de cette société est d’ores et déjà bouclé et, bien évidemment, le Maroc figure, une fois de plus, en tête de liste des pays où le projet sera implanté. 35 résidences sont prévues dans le pays pour un montant total d’investissement d’environ 200 millions d’euros (2 milliards de DH). Mais pour ce faire, il attend que des améliorations soient apportées à la récente loi sur les résidences touristiques. Selon lui, avec le vote de cette loi, la première étape de la régulation a été franchie. Mais, pour que cette loi soit un véritable moteur, il reste à lui ajouter un volet fiscal pour encourager les investisseurs locaux et étrangers. Il multiplie dès lors les contacts en haut lieu et fera des propositions pour faire avancer le processus. D’autant que le développement des résidences touristiques s’avère, aujourd’hui, une étape importante dans la consolidation du produit touristique marocain afin de renforcer les acquis, développer les types de clientèle et se diriger vers un développement durable de l’industrie touristique. Tout porte à croire que le dossier a de grandes chances d’aboutir.

Le plan Azur est pour lui un exemple de réussite dans le monde
A côté de cela, l’appel du cœur pour le Maroc de Jean Robert Reznik se fait ressentir à chacune de ses sorties médiatiques. Dernière en date, le 11 mars dernier. En marge du Salon du tourisme SMVT qui a lieu, chaque année en cette période à Paris, la chaîne de télévision «Public Sénat» l’invite sur le plateau du journal télévisé pour commenter l’actualité touristique. Il aura notamment à s’exprimer sur un sujet délicat : «tourisme et terrorisme».

Et là, sans hésiter, cet expert du tourisme donne le Maroc en exemple de pays émergent dont les autorités ont su réagir très rapidement après les attentats de mai 2003 pour assurer un niveau de sécurité maximum et pour que le secteur touristique continue à évoluer posLe grand publicitaire Jacques Seguela disait de lui, «il est tout ce que j’aime et son contraire, la rigueur imaginaire, l’aventure maîtrisée, la folie sage et le talent en plus». Jean Robert Reznik fait en effet partie de ces hommes chez qui les extrêmes se rencontrent. Extraverti, exubérant, il n’en est pas moins compétent et responsable et figure parmi les grands experts mondiaux en matière de tourisme.

Une expérience qu’il mettra pendant de longues années au service du Maroc, pays qu’il affectionne tout particulièrement puisqu’il a des origines gadiries par sa grand-mère… Ses compétences, il les a d’abord développées au Club Med, avec Gilbert Trigano et Gérard Blitz. Pendant plus de vingt ans, il fait partie des équipes dirigeantes qui installent le Club Med un peu partout dans le monde. Il rejoint ensuite le groupe Air France en gérant ses filiales touristiques dont Jet Tours. Un poste qu’il occupera pendant quatre ans. Mais la consécration de Jean Robert Reznik aura lieu, sans aucun doute, quand il rejoint la grande famille du groupe Accor, en 1997. Il y crée le pôle «tourisme et loisirs», sous la présidence des présidents Pélisson et Dubrule.

Il sera notamment la cheville ouvrière du projet Accor Maroc et jouera un grand rôle pour réunir le tour de table de la société Risma. C’est ainsi que la grande aventure de cette enseigne prestigieuse se développe sur tout le territoire marocain à travers les enseignes Sofitel, Mercure et Ibis. Son flair et son expérience ne le trompent que très rarement et, alors que d’autres investisseurs restent frileux, lui se lance sans hésiter. Il revient en force au Maroc avec un fonds d’investissement Il se positionnera souvent en défenseur du pays et jouera un rôle important pour relancer le secteur touristique marocain après les attentats de mai 2003. Il organisera alors une série de rencontres pour Adil Douiri, ministre du tourisme, avec les principaux opérateurs et la presse française juste après les dramatiques évènements. En mars 2005, il quitte le groupe Accor et décide de donner une nouvelle orientation à sa carrière en créant sa propre société de conseil. Il continue, néanmoins, d’animer le partenariat entre Accor et Sélectour, «Alliance T», qui est une centrale d’achat du plus gros réseau de distribution touristique français, regroupant des agences de voyages prestigieuses comme Carlson Wagonlit, Fnac Voyages, Wasteel… Il n’en oublie pas pour autant le Maroc. Il assurera en effet la présidence de la Société d’aménagement et d’étude de Mogador, la Saemog, qui avait remporté l’aménagement et le développement de la station balnéaire d’Essaouira. Un poste qu’il occupera pendant deux ans avant de passer le flambeau à Amyn Alami.

Depuis, Jean Robert Reznik a pris un peu de recul par rapport au microcosme marocain du tourisme et des affaires. Ses détracteurs diront dès lors de lui que son heure est passée, mais c’est sans compter sur la capacité à rebondir de cet homme hors du commun pour lequel «loyauté n’est pas génuflexion». Il est en effet en train de monter un fonds d’investissement, dénommé Nirvana, deux fois plus important que Risma, pour développer des résidences touristiques un peu partout dans le monde, à travers la marque «Kasamia» déjà présente en Espagne. Le tour de table de cette société est d’ores et déjà bouclé et, bien évidemment, le Maroc figure, une fois de plus, en tête de liste des pays où le projet sera implanté. 35 résidences sont prévues dans le pays pour un montant total d’investissement d’environ 200 millions d’euros (2 milliards de DH). Mais pour ce faire, il attend que des améliorations soient apportées à la récente loi sur les résidences touristiques. Selon lui, avec le vote de cette loi, la première étape de la régulation a été franchie. Mais, pour que cette loi soit un véritable moteur, il reste à lui ajouter un volet fiscal pour encourager les investisseurs locaux et étrangers. Il multiplie dès lors les contacts en haut lieu et fera des propositions pour faire avancer le processus.

D’autant que le développement des résidences touristiques s’avère, aujourd’hui, une étape importante dans la consolidation du produit touristique marocain afin de renforcer les acquis, développer les types de clientèle et se diriger vers un développement durable de l’industrie touristique. Tout porte à croire que le dossier a de grandes chances d’aboutir. Le plan Azur est pour lui un exemple de réussite dans le monde A côté de cela, l’appel du cœur pour le Maroc de Jean Robert Reznik se fait ressentir à chacune de ses sorties médiatiques. Dernière en date, le 11 mars dernier. En marge du Salon du tourisme SMVT qui a lieu, chaque année en cette période à Paris, la chaîne de télévision «Public Sénat» l’invite sur le plateau du journal télévisé pour commenter l’actualité touristique. Il aura notamment à s’exprimer sur un sujet délicat : «tourisme et terrorisme».

Et là, sans hésiter, cet expert du tourisme donne le Maroc en exemple de pays émergent dont les autorités ont su réagir très rapidement après les attentats de mai 2003 pour assurer un niveau de sécurité maximum et pour que le secteur touristique continue à évoluer positivement. Selon lui, l’image du Maroc ne s’en est pas trouvée affectée et donc l’objectif des terroristes n’a pas été atteint. Il citera également le Maroc en exemple des pays qui ont su mettre en place un projet de développement ambitieux, la Vision 2010, et qui ont su la concrétiser. Ainsi, Jean Robert Reznik, derrière ses airs désinvoltes, n’en demeure pas moins un des grands ambassadeurs du Maroc à l’étranger. Un pays qu’il porte dans son cœur. Et tout porte à croire qu’il fera encore beaucoup pour lui. itivement. Selon lui, l’image du Maroc ne s’en est pas trouvée affectée et donc l’objectif des terroristes n’a pas été atteint. Il citera également le Maroc en exemple des pays qui ont su mettre en place un projet de développement ambitieux, la Vision 2010, et qui ont su la concrétiser.

Ainsi, Jean Robert Reznik, derrière ses airs désinvoltes, n’en demeure pas moins un des grands ambassadeurs du Maroc à l’étranger. Un pays qu’il porte dans son cœur. Et tout porte à croire qu’il fera encore beaucoup pour lui.