Au Royaume
Concessionnaires automobiles : et le service ?
Dans le précédent numéro de La Vie éco, le président de l’AIVAM (ndlr : Association des importateurs de véhicules) nous a fait part des difficultés du secteur automobile et nous a démontré que la défiscalisation – partielle au moins – de l’importation des voitures est la solution idoine. Mais il ne nous a pas précisé si cette défiscalisation profiterait également aux importateurs particuliers. Par ailleurs, en tant que consommateur de base, je dois relever que nos concessionnaires nationaux n’ont pas su gérer le virage de la restriction sévère de l’importation de l’occasion. Les 10 000 à 12 000 unités récupérées il y a quelques années en ont déstabilisé plus d’un.
Un certain nombre de nos chers concessionnaires continuent à gérer la clientèle comme le fameux citron. Une fois le bon de commande signé et l’avance déposée, adieu le service après-vente : livraison, premiers services de garantie, conseil, entretiens périodiques… C’est tout simplement le chemin de croix. Que dire alors si les importations de neuf se substituaient aux 80 000 unités d’occasion ? Vendre plus et relever l’âge du parc automobile au Maroc c’est bien, mais l’anticipation fait défaut. Nos professionnels devraient cesser de travailler avec des schémas de marché protégé. Le service pourrait devenir un argument de vente plus tôt qu’ils ne le croient et le réveil pourrait s’avérer douloureux.
Mohamed Ziad BP 4199 Témara