Au Royaume
Casablanca : Saisie de plus d’un demi-kilo de cocaïne à Ain Chock
Les éléments de la police judiciaire du district d’Ain Chock (Casablanca) ont réussi, dans le cadre de sa lutte contre le trafic de drogue sous toutes ses formes, à mettre hors d’état de nuire de présumés membres d’un réseau de dealers de cocaïne, indique-t-on de source policière.
Les éléments de la police judiciaire du district d’Ain Chock (Casablanca) ont réussi, dans le cadre de sa lutte contre le trafic de drogue sous toutes ses formes, à mettre hors d’état de nuire de présumés membres d’un réseau de dealers de cocaïne, indique-t-on samedi de source policière.
Informés de la circulation de cette drogue dure dans leur rayon de compétences, les fins limiers de la police judiciaire vont réussir à monter les pièces du puzzle avant de dresser un guet-apens pour arrêter trois présumés membres de ce réseau, alors que trois autres, identifiés, sont activement recherchés, a déclaré à la MAP le commissaire divisionnaire chef de la PJ du district, Rachid Othmani.
Pour faire tomber dans leur filet le dealer, un des policiers va se faire passer pour un acquéreur, un piège qui a si bien marché puisque le revendeur, interpellé en flagrant délit avec en sa possession 60 grammes de Coke en doses prêtes à être écoulées, sera le premier maillon pour remonter et démanteler le réseau.
Il ne tardera pas à donner le nom de son fournisseur actuellement en état de fuite, mais les enquêteurs ont trouvé dans le domicile de ce dernier 450 grammes de la même drogue.
De fil à aiguille, les policiers vont mettre la main sur un autre dealer, présumé membre du même réseau, en sa possession cinq grammes, ainsi qu’un assistant. Le principal fournisseur utilisait au moins trois voitures dans ses déplacements pour éviter d’être repéré dont une immatriculée en France, a ajouté la même source.
Ils vont aussi saisir plusieurs plaquettes de comprimés Stilnox, classé parmi les psychotropes à risque d’abus et les drogues entraînant une toxicomanie, que les présumés trafiquants écrasaient pour le mélanger avec la cocaïne pour donner encore plus d’effet à cette drogue.
Ils ont aussi saisi six téléphones portables, un ordinateur portable et des tablettes qu’utilisaient les présumés membres « High Tech » de ce réseau pour faire les « commandes » en ligne, une balance électronique pour couper les doses.
Début février, la brigade préfectorale de lutte contre les stupéfiants avait saisi plus d’un kilogramme de cocaïne et arrêté le présumé trafiquant, un ressortissant subsaharien.