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Tourisme: le nouveau bureau de la CNT tient son premier Conseil d’Administration
Le premier Conseil d’administration du nouveau bureau de la Confédération nationale du Tourisme s’est tenu, jeudi 26 août 2021, par visioconférence, avec la participation de 38 administrateurs qui représentent l’ensemble des fédérations métiers et des associations régionales du secteur touristique.
A l’ordre du jour, la validation de la nouvelle feuille de route avec l’organisation des instances de gouvernance de la CNT, les chantiers prioritaires et le programme d’action 2021-2024. Ainsi, le président, Hamid Bentahar, a saisie l’occasion de cette réunion pour lancer un appel en direction de tous les membres, afin de tout mettre en œuvre dans le sens du renforcement des différentes instances de la CNT par les talents et les compétences à même de contribuer aux travaux des commissions thématiques, qui constituent les espaces privilégiées de travail des principaux sujets qui concernent le secteur du tourisme.
En matière d’organisation, le nouveau bureau compte adopter une organisation renouvelée, au service de la co-construction, en élargissant davantage l’adhésion des membres, dans le respect des dispositions statutaires et offrir les conditions nécessaires pour une collaboration et une contribution active de tous les acteurs, en veillant aussi bien à la représentativité des métiers que celles des régions.
Ainsi, la nouvelle organisation prévoit 3 catégories d’instances :
-Les instances statutaires qui comprennent le Conseil d’Administration et l’Assemblée Générale.
-Les instances opérationnelles de collaboration pour la compétitivité, comprenant le bureau exécutif et le comité exécutif.
-Les instances consultatives pour la durabilité et la transformation qui comprennent un Conseil des jeunes et un Conseil des sages.
Les commissions thématiques auront, quant à elle, pour rôle de mettre en œuvre les projets définis et validés par la CNT, en cohérence avec le programme d’actions global.
En matière de co-construction, ces commissions se concentreront sur la mise en place d’une task-force nationale, la coordination régionale et une plateforme de veille.
Pour ce qui est de la compétitivité, les projets concerneront l’élaboration d’une stratégie de rupture audacieuse pour l’aérien, à l’amélioration des parts de marché et à la promotion, ainsi que les questions relatives à la dynamique de l’investissement, notamment les 3 F (foncier, financement, fiscalité).
Enfin, en matière de durabilité, les commissions traiteront essentiellement de la valorisation du capital humain et de la qualité de la formation, de l’impact SEE et à la mise en place d’un programme incubateur.
En matière de feuille de route, la CNT s’impose, compte tenu de la situation des acteurs du tourisme liée à la crise sanitaire, des résultats à court terme pour la sauvegarde des emplois et des entreprises avec 3 priorités pour la période Juillet- Décembre 2021.
La 1ère priorité comprend notamment :
-La finalisation des démarches entre les Départements Tourisme, Finances et DGCL pour le report de paiement des taxes locales et de la TP à partir de Janvier 2022, avec étalement sur 24 mois.
-La demande de Prolongement du contrat programme jusqu’au 31.12.21
La 2nde priorité comprend notamment :
-La signature de la convention spécifique GPBM, pour permettre le reprofilage de la dette bancaire à long terme, et renforcement de l’intervention de la CCG.
-L’intégration des crédits leasing et des crédits du personnel du secteur du Tourisme dans l’accord spécifique avec le GPBM.
-Le report du quota de devises pour les AGV avec 2019 comme base La 3ème priorité comprend enfin :
-Un plan de relance offensif par segment d’activité́
-La Signature d’un nouveau CP 2022-2024.
La nouvelle CNT se fixe ainsi des résultats à court terme pour la résilience et s’inscrit dans une vision à moyen et long terme pour la co-construction de la compétitivité durable de l’industrie du tourisme et escompte pour cela, s’entourer d’un tissu d’entreprises créatives et résilientes.
Pour finir, la Confédération appelle les opérateurs, toute taille et tous métiers confondus du secteur du tourisme, à une mobilisation effective, une stratégie forte et des moyens suffisants, conditions indispensables pour permettre à l’industrie touristique marocaine de renouer avec la croissance durable et de retrouver une place de choix dans l’économie nationale dans un délai estimé entre 18 et 24 mois.