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Maroc : 400 MDH pour le programme national de pompage solaire

L’objectif est l’installation d’un parc de 3 000 systèmes photovoltaïques de pompage, dont la puissance totale installée serait de 15 MW-Crête.

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pompage solaire Maroc 2013 07 04

Fruit d’un partenariat entre le ministère de l’énergie, des mines, de l’eau et de l’environnement, le ministère de l’agriculture, l’Agence nationale pour le développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ADEREE) et le Crédit agricole du Maroc, le programme national de pompage solaire vient d’être présenté lors d’une conférence le 17 juin en présence des deux ministres concernés. Doté d’une enveloppe de 400 MDH, le projet ambitionne l’installation d’un parc de 3 000 systèmes photovoltaïques de pompage, dont la puissance totale installée serait de 15 MW-Crête.

Ce qui permettra aux petits et moyens agriculteurs de s’équiper en pompes à eau fonctionnant à l’électricité produite à partir des panneaux solaires. Le but étant d’améliorer le rendement et la production agricoles, tout en économisant en termes d’eau et d’énergie. «Le programme national de pompage solaire dans les projets d’économie d’eau en irrigation permettra également de faire des économies sur la subvention de la Caisse de compensation au gaz butane», a affirmé Fouad Douiri, ministre de l’énergie, des mines, de l’eau et de l’environnement.

Ces dernières couvriront d’ailleurs le montant de l’aide qui sera récupéré au bout de trois à cinq ans. Pour sa part, le ministre de l’agriculture a précisé que la subvention accordée ne dépassera pas 50% du coût de l’installation dans la limite de 75 000 DH, soit 5 hectares, et reste tributaire de la réalisation par l’agriculteur d’une installation d’irrigation au goutte-à-goutte outre l’obtention d’une attestation d’approbation préalable délivrée par les services compétents du ministère. La mise en œuvre du programme est prévue pour fin 2013.

Rappelons que le Maroc jouit d’un gisement solaire important qui s’élève à plus de 3 000 heures par an d’ensoleillement, soit une irradiation de plus de 5 KW par heure, par mètre carré et par jour à l’heure où le secteur continue de représenter plus de 13% de la consommation énergétique nationale, concentrée principalement aux niveaux des équipements d’irrigation, des tracteurs et moteurs, des séchoirs et des bâtiments d’élevage.