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L’Université internationale de Rabat augmente son capital de 60 MDH

Pour faire face à  un investissement de 1.2 milliard de DH, les fonds propres devraient se situer entre 200 MDH et 300 MDH en 2016. Le chiffre d’affaires devrait passer de 14 MDH en 2012 à  quelque 383 MDH en 2020.

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L’Université internationale de Rabat (UIR) passe à la vitesse supérieure dans la réalisation de ses investissements. Elle vient de procéder à une augmentation de capital d’un montant de 60 MDH. Une recapitalisation qui hisse le capital à 111 MDH en attendant d’autres injections prévues au cours des deux prochaines années. Il faut dire qu’avec un budget d’investissement global estimé à 1,2 milliard de DH, les promoteurs sont dans l’obligation de renforcer les fonds propres. Ceux-ci devraient se situer à l’horizon 2016 entre 200 MDH et 300 MDH. Le reste proviendra d’emprunts bancaires et d’aides d’organismes de coopérations bilatérales, régionales et multilatérales.

Pour l’instant, le tour de table public-privé compte principalement, outre l’Etat marocain, la CDG et la BCP qui se sont engagées respectivement à souscrire pour 40,5 MDH et 50 MDH ainsi que la MAMDA/MCMA. Attijariwafa bank est, pour l’instant, un partenaire financier non actionnaire.

Premier résultat d’exploitation positif à partir de 2017

L’université s’étend sur une superficie de 20 hectares et une infrastructure des plus modernes (120 000 m2 construits) permettant de disposer, dès 2015, d’une capacité d’accueil de 5 000 étudiants, dont 4 000 pourront être logés sur place. Elle permettra la création de près de 300 emplois directs dont plus de 40 professeurs permanents de haut niveau.

Selon le business plan prévisionnel de l’UIR, qui porte sur vingt ans (2010/2030) avec deux phases de dix ans chacune, le chiffre d’affaires devrait passer de 14 millions de DH en 2012 à quelque 383 MDH en 2020. L’entreprise commencera à réaliser un résultat d’exploitation positif à partir de 2017. L’université est structurée autour de sept pôles de formation et de recherche : l’automobile, l’aéronautique, les énergies renouvelables, l’environnement et les études pétrolières, le ferroviaire, les technologies de l’information et de la communication ou encore l’architecture et le design. S’y ajoutent un business-school en management, finance et fiscalité et un institut de sciences politiques et de relations internationales, un centre de langues, cultures et civilisations ainsi qu’un institut de classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) d’ingénieurs et de commerce.