SUIVEZ-NOUS

Affaires

Le promoteur espagnol Miraflores prend pied à  Tanger et Marrakech

Il investit 100 MDH dans deux complexes résidentiels haut de gamme.
Appartements touristiques et plateaux de bureaux sont prévus.

Publié le


Mis à jour le

rub 2150

Le groupe espagnol d’immobilier et de tourisme Miraflores met le cap sur le Maroc. En effet, ce promoteur, avec plus de 20 années d’expérience, reconnu pour ses résidences de haute qualité en Espagne, notamment à  Marbella sur la Costa del Sol, s’est récemment lancé dans deux projets d’envergure au Maroc, l’un à  Marrakech (Miraflores Plaza Marrakech) et l’autre à  Tanger (Miraflores Borj). Cumulant un investissement dépassant les 100 MDH, les chantiers seront portés par les deux entités Marouane City et Prety Bat SARL, dont le capital a été porté récemment de 100 000 DH à  12 MDH pour les besoins du démarrage des travaux. Quant à  la commercialisation, elle est confiée à  l’agent immobilier ibérique partenaire Andalucia Properties, qui a créé, dans cette optique, une antenne à  Tanger.

Des prix conformesà  la moyenne du marché
L’immeuble de Marrakech, à  quelques encablures de l’avenue de France, est un complexe résidentiel de cinq étages avec 36 appartements de luxe et un rez-de-chaussée dédié à  des magasins et services haut de gamme. Les prix de vente des appartements oscillent entre 1,5 MDH et 4 MDH pour des superficies allant de 108 à  243 m2.

Borj Miraflores sera pour sa part un imposant bulding de 14 étages avec vue sur mer à  quelques mètres de l’avenue Mohammed VI et à  5 minutes du port de Tanger. Il comprendra 77 appartements de haut standing, des plateaux de bureaux entièrement équipés et des locaux commerciaux. Les prix des appartements varieront entre 700 000 DH et 3,8 MDH pour des superficies allant de 67 à  265 m2.

Vu le standing, le prix de ces résidences est de manière générale proche de la moyenne du marché. Notons que Marrakech et Tanger figurent parmi les villes touristiques du pays o๠le prix de l’immobilier a le plus fortement augmenté durant ces dernières années en raison de la raréfaction des terrains, consécutive à  la multiplication des projets immobiliers.