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Grand Prix de Marrakech : 40 MDH investis pour organiser la 4e édition

Plus de 30 000 nuitées d’hôtel payantes et 220 MDH de dépenses directes enregistrées en 2012. Des actions à  caractère social et éducatif sont programmées au cours de l’édition de cette année.

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Grand Prix de Marrakech 2013 04 05

Et c’est reparti pour un tour ! Pour la quatrième fois, la ville de Marrakech accueille ces 5, 6 et 7 avril le désormais célèbre «Race of Morocco», deuxième étape du championnat mondial de course de voitures, le WTCC. Cette année, ils seront plus de 140 pilotes à s’affronter sur le circuit Moulay El Hassan dans leurs spécialités respectives. Au menu, les courses WTCC bien entendu mais également la Clio RS Cup, les formules 3 000 et l’arrivée cette année de la fameuse série GT Super Cars qui mettra aux prises 24 voitures légendaires.

En marge des courses, une exhibition de voitures classiques existantes au Maroc et une exposition de Formule 1 sont programmées avec des baptêmes de piste en Formule 1 biplace. Mais c’est surtout au niveau éducatif et social que les organisateurs ont apporté des innovations. «Avec la délégation régionale du ministère de l’équipement et du transport, nous avons créé des animations et un programme de sensibilisation autour de la sécurité routière, afin d’initier les enfants dans une atmosphère ludique», explique Aly Horma, directeur général du Grand Prix. De plus, sous la tutelle du ministère de la jeunesse et des sports, seront accueillis 50 enfants du village d’Anfgou auxquels est dédié un programme comprenant goodies, jeux, séances avec les pilotes, ligne de départ avec Eurosport et 2M.

Impact économique important pour la ville

Véritable attraction pour la ville ocre, l’impact économique de l’évènement est important. Les dépenses directes sont estimées à plus de 220 MDH. Ainsi, en 2012, 8 144 organisateurs, participants et staffs étrangers se sont déplacés sans compter les visiteurs, sponsors et partenaires. Soit 31 640 nuitées d’hôtel payantes pour l’organisation seulement. S’ajoute à cela la dynamique créée puisqu’ils sont 2 680 employés et sous-traitants et 219 entreprises marocaines à s’activer pour l’aménagement du circuit.

Pourtant, la réalisation de l’évènement et surtout son maintien dans le calendrier de la Fédération internationale de l’automobile (FIA) n’a pas été chose facile. Et pour cause, le projet est budgétivore. A titre d’exemple, l’édition de cette année a nécessité un investissement global de 40 MDH en plus des 160 MDH dépensés pour la construction du circuit. Cela s’est traduit dans les éditions passées par des problèmes financiers (plus de 40 MDH de pertes lors des deux premières éditions), au point où la FIA décide d’annuler en 2011 l’étape marocaine. Cette année, les choses sont différentes puisqu’une convention vient d’être signée entre les ministères des sports, de l’intérieur et du tourisme d’un côté et le Marrakech Grand Prix de l’autre, pour garantir la tenue de l’évènement pendant les trois prochaines années. «Le partenariat public-privé a mûri cette année et avec un mondial automobile en sol marocain, le seul en Afrique, la tutelle du ministère de la jeunesse et des sports, du ministère du tourisme et de la ville, ne peut à mon sens donner que de bonnes choses», déclare Aly Horma.