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Carrière

Le DRH de demain sera bon communicant, digital, créatif et polyvalent

D’après les décideurs RH, le métier de DRH va évoluer en priorité vers le développement des compétences, la communication et la gestion sociale. 84% des décideurs RH estiment que les réseaux sociaux peuvent contribuer au développement des collaborateurs.

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ressources humaines

Une enquête réalisée par l’Institut du management des ressources humaines en France présente les nouvelles compétences que devront avoir les futurs décideurs RH. Maîtriser l’art de communiquer (en français, mais aussi en anglais) et les outils numériques, être innovant et capable de motiver et faire monter en compétences les salariés des entreprises : la fonction s’adapte aux profonds changements des sociétés. D’après les décideurs RH, le métier va évoluer en priorité vers le développement des compétences (83%), la communication (57%) et la gestion sociale (42%).

Parmi les compétences et qualités évoquées pour relever les défis de demain figurent une bonne appréhension du digital, la créativité, la communication, l’adaptabilité, l’agilité, la conduite du changement ou encore la gestion de talents. 45% des décideurs RH indiquent qu’il pourrait bientôt être nécessaire d’avoir eu une première expérience professionnelle dans une autre fonction d’encadrement pour être DRH. De nouveaux modes de formation et de développement sont plébiscités en entreprise. Les méthodologies d’apprentissage par le jeu pourraient ainsi être légion: 30% les trouvent tout à fait pertinentes et ils sont plus de 50% à les utiliser dans leur entreprise. 12% supplémentaires prévoient de les mettre en place dans le futur.

Transformation numérique et innovation obligatoires

Enfin, la maîtrise de l’anglais devient obligatoire : ils sont 89% à la juger soit importante, soit indispensable. Digitalisation oblige, les décideurs RH ne peuvent pas échapper à la transformation numérique des entreprises… et ils sont plutôt à l’aise avec cela. Seuls 32% des DRH se sentent parfois dépassés par les nouvelles technologies. Une proportion qui tombe à 12% lorsqu’on leur demande s’ils se sentent menacés. Parmi les freins à l’innovation, on retrouve la difficulté à mesurer le ROI (57%), les contraintes budgétaires (53,4%) et le positionnement du service RH par rapport à la Direction générale (42,6%). Quand on leur demande s’ils sont familiers des MOOC ou des SPOC, 41% des répondants ont admis ignorer la signification de l’un des deux termes au moins. Par ailleurs, 84% des décideurs RH estiment que les réseaux sociaux peuvent contribuer au développement des collaborateurs. Ils ne sont pas opposés au changement, et estiment que leur fonction est aussi à même de s’approprier les outils numériques pour se renforcer. Il s’agit donc de lever les freins qui subsistent, notamment en s’alignant au préalable avec les directions générales afin de pouvoir allouer les ressources nécessaires au développement de nouvelles méthodologies.

Source : Indicerh.com