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Carrière

DRH à temps partagé : Avis de Jean-Luc martial, DG du cabinet In Extenso

La formule du temps partagé concerne aussi bien les DRH, les financiers que les informaticiens.

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Repenser la gestion RH
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Jean-Luc martial DG du cabinet In Extenso.

Les PME sont souvent confrontées à des problématiques en ressources humaines qui peuvent constituer des freins à leur développement.

Rares sont les petites structures qui peuvent se permettre d’avoir des profils expérimentés à tous les niveaux de postes.

C’est souvent le directeur financier qui s’occupe d’une partie des activités RH ou du système d’information, le responsable marketing qui s’occupe de la communication…

D’autant plus que la PME locale n’a pas la capacité financière de se doter de tels profils, ce à quoi s’ajoute le manque de motivation d’un DRH de s’occuper d’un petit effectif.

C’est pourquoi, au sein de notre structure, nous proposons aux entreprises des compétences à temps partagé. Toutes les fonctions sont proposées allant du commercial jusqu’aux RH, en passant par les informaticiens, les financiers, les comptables, les qualiticiens…

Cette formule présente l’avantage de faire éviter les lourdeurs et risques administratifs d’un CDD ou CDI. C’est une réponse tant sur le plan économique que sur le plan de flexibilité.

L’entreprise peut ainsi évaluer le profil et de savoir si le temps partagé ne répond pas mieux à ses besoins. Au final, l’entreprise peut aussi bien recruter la ressource en CDI, la prendre en temps partagé ou ne pas la retenir.

Je dirais que la formule intéresse de plus en plus les petites structures et c’est généralement les filiales de multinationales qui recourent le plus au temps partagé. La demande de profils est assez équilibrée entre les RH, les finances et l’informatique.

J’ajouterais que c’est applicable à tous les secteurs et que c’est la taille de l’entreprise qui compte.

Concernant le domaine des RH en particulier, la formule intéresse bon nombre de responsables qui se voient travailler dans des environnements particulièrement différents avec des problématiques différentes. En se positionnant en tant que DRH dans deux à trois entreprises, ils arrivent à acquérir de l’expérience.

D’un autre côté, les entreprises ne voient pas d’un mauvais œil l’implication d’un responsable externe à l’entreprise puisqu’il n’est pas salarié. Il peut notamment se voir confier des missions stratégiques.

De toute façon, l’obligation de confidentialité est la même pour toutes les compétences, même celles qui sont à plein temps.