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Carrière

Besoins et attentes : un manager et des cadres en parlent

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Saida Ouarzane DG d’une entreprise spécialisée dans l’exportation des fruits et légumes «La vague des certifications incite à recruter des profils maîtrisant la qualité»

La région jouit d’une notoriété reconnue au niveau de plusieurs secteurs d’activité. L’agroalimentaire est l’un des poumons de la région. La preuve, le secteur recrute énormément d’ingénieurs et de techniciens supérieurs. Ce genre de profils ne chôme pas. D’ailleurs, nous avons recruté des candidats de la région d’Aït Melloul pour le développement de notre activité. On y trouve des profils expérimentés et qui maîtrisent le domaine de la production.
Il faut souligner également que les entreprises locales commencent à s’organiser et à se structurer. Du coup, la vague des certifications incite les entreprises à recruter des profils qui maîtrisent la démarche qualité.
On trouve assez facilement les compétences classiques (finance, comptabilité, assistanat…), mais, pour les commerciaux, il faut aller à la chasse aux bons profils. Ces derniers se font souvent recruter par approche directe. La langue amazigh est un atout indéniable pour trouver un emploi. Elle facilite les relations avec les partenaires locaux.

Karim Jaakou Chargé de clientèle à la BMCI «Le mode de vie est moins stressant que dans les autres grandes villes»
J’ai fait mes études ici même à Agadir, à l’Ecole nationale de commerce et de gestion (ENCG). J’ai fini par postuler pour des entreprises locales. Le problème est qu’il n’existe aucun cabinet de recrutement sur place, à part Manpower. J’ai opté pour des candidatures spontanées ou par internet. Il m’est même arrivé de faire des déplacements sur Casablanca pour passer des entretiens ou déposer ma candidature. Finalement, j’ai atterri à la BMCI. Il faut souligner que le marché de l’emploi est en train de se développer mais les lauréats, ici, connaissent très mal les opportunités qui existent. Sinon, les conditions de vie sont favorables dans la région. Le mode de vie y est agréable et beaucoup moins stressant que dans les autres grandes villes. Mis à part le tourisme, la ville d’Agadir se place désormais dans des secteurs très porteurs, notamment dans l’industrie. Les ingénieurs et techniciens sont les profils les plus sollicités.

ahmed gadi Chargé des affaires générales et administratives dans un établissement public «Les salaires correspondent au mode de vie local»
Je suis à Agadir depuis 2000, dans le département RH d’un établissement public. La plupart des cadres sont des ingénieurs. Notre direction commence à diversifier ses profils en recrutant des financiers, des commerciaux ou des RH. Je dirais que les possibilités de carrière existent à Agadir, surtout pour des postes de responsabilité. Certaines entreprises bien structurées offrent de réelles perspectives de carrière et de salaire.

Côté travail, c’est le même rythme que vous soyez à Casablanca, Rabat ou ailleurs. Même pression, même masse de travail, une équipe à gérer…
Le mode de vie, lui, est plus agréable qu’ailleurs. La ville reste touristique. Les gens sont plus chaleureux et plus conservateurs. On s’adapte facilement. Le niveau de vie est favorable pour un cadre qui touche 8 000 à 9 000 DH.