Affaires
20 tonnes de gà¢teaux marocains exportés chaque mois par Amoud
Un contrat passé avec un distributeur français qui approvisionne traiteurs et entreprises
A partir de 2009, le pà¢tissier casablancais envisage de porter le volume exporté à 40 tonnes par mois.

Maroc Dessert International (MDI), filiale du groupe pâtissier Amoud, a décroché un contrat avec un distributeur français implanté à Avignon pour l’exportation en France de pâtisserie traditionnelle. Le pâtissier exporte déjà depuis 2007, année de création de MDI. Les exportations portaient sur les mignardises, les tartes, les tartelettes à divers parfums (chocolat, fraise, poire et citron), les gâteaux basques fabriqués selon les recettes données par le distributeur français.Mais aujourd’hui, la tendance est aux gâteaux marocains traditionnels à base d’amande, alors que, jusqu’à présent, la demande portait surtout sur les produits orientaux, notamment du Liban ou de Syrie, à base de pistache. Ce qui constitue une grande opportunité pour nos cornes de gazelle et autre mhencha et ghriyba, expliquent les responsables de la société qui précisent que la cible n’est pas constituée de Marocains résidents à l’étranger mais plutôt de traiteurs français, de particuliers ou encore d’entreprises pour leurs réceptions.
La filiale d’Amoud expédie ainsi un camion par mois, soit 33 palettes d’un volume total de 18 à 20 tonnes représentant un chiffre d’affaires de 1 MDH. Les gâteaux sont commercialisés sous une marque propre au distributeur français et dans un emballage spécifique.
Contrat avec des agriculteurs locaux pour assurer la traçabilité, audits, qualité…
En 2009, prévoient les responsables de MDI, les expéditions passeront à deux camions par mois, soit un doublement du volume et du chiffre d’affaires.Auparavant, une petite hausse de la demande est attendue à l’occasion des fêtes de fin d’année et un produit spécifique, les coffrets pour cadeaux d’entreprises, sera très demandé. Contrairement aux mignardises et autres tartes fabriquées à partir de poudre d’amande, les pâtisseries marocaines sont faites à base d’amande marocaine cultivée localement, au goût particulier. Pour assurer la traçabilité des matières premières et répondre ainsi aux exigences des importateurs français, MDI négocie un contrat d’approvisionnement avec un agriculteur de la région de Meknès.
Par ailleurs, l’entreprise est régulièrement auditée pour assurer la qualité des produits exportés.Des produits de plus en plus prisés par des consommateurs qui n’hésitent pas à en payer le prix : un plateau de pâtisserie traditionnelle est vendu à 22 euros (220 DH) dans l’Hexagone.
