Le Sénat colombien forme un groupe d’amitié avec le Maroc

Le groupe est composé de 10 membres, dont le président du Sénat. Il intègre également des figures éminentes de la scène politique en Colombie, tant de la majorité que de l’opposition.
Le Sénat colombien a mis en place un groupe d’amitié avec le Maroc composé de 10 membres, dont le président du Sénat, Roy Barreras.
Dans la résolution de création du groupe d’amitié avec le parlement marocain pour la période 2022-2026, il est notamment souligné que les deux vice-présidents du Sénat sont également membres du groupe, ce qui lui confère un poids plus important à la hauteur de l’intérêt et la considération que porte le Sénat colombien aux relations avec le Maroc.
Notons aussi que ce groupe d’amitié est intégré par des figures éminentes de la scène politique en Colombie, tant de la majorité que de l’opposition.*
Il y a lieu aussi de souligner que sur les dix membres du groupe, sept sont issus des rangs de l’alliance au pouvoir qui soutient le président Petro et trois sont membres de partis de l’opposition, autant dire que la question des bonnes relations avec le Maroc fait l’unanimité au sein de la classe politique, majorité et opposition confondues.
En outre, les partis dont sont issus les dix membres du groupe d’amitié représentent 88,8% de la composition du Sénat.
En novembre dernier, Roy Barreras avait estimé, suite à une réunion avec l’ambassadeur du Maroc en Colombie, Farida Loudaya, que le Maroc est un “allié stratégique” de la Colombie dans la région arabe, mettant en avant les relations diplomatiques d’un demi-siècle qui unissent les deux pays.
Cette déclaration de Barreras avait fait suite à une motion adoptée en octobre dernier par une majorité de 63 sénateurs sur 108, et dans laquelle la Chambre haute en Colombie exprimait son “rejet catégorique” et “son désaccord total” avec la décision du président Petro de reconnaître la pseudo “rasd”.